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Université Sainte-Anne : Un doctorat honorifique pour l’honorable Ernest Cottreau et pour Louis Deveau

Le 31 mars 1994

Le recteur de l’Université Sainte-Anne, Harley d’Entremont, est heureux de porter à la connaissance du public les noms des deux récipiendaires de doctorats honorifiques pour l’année 1994. L’honorable Ernest Cottreau de Yarmouth et Louis Deveau de Dartmouth, deux anciens élèves de Sainte-Anne, ont été choisis pour recevoir l’honneur.

Le grade de doctorat honorifique leur sera décerné lors de la collation des grades qui aura lieu en l’église Sainte-Anne à Pointe-de-l ’Église le samedi 30 avril prochain. M. Louis Deveau prononcera l’allocution de circonstances lors de la collation qui aura lieu à 14h00.

Honorable Ernest Cottreau

L’honorable Ernest Cottreau a occupé le poste de sénateur du 8 mai 1974 au 28 janvier 1989, représentant presque 15 ans de service à la population canadienne.

Ernest Georges Cottreau est né à Wedgeport en 1914, fils de Georges Cottreau et d’Émilie LeBlanc, troisième d’une famille de six enfants. À l’âge de 14 ans, il s’est dirigé au Collège (maintenant Université) Sainte-Anne. Il y a entrepris ses études classiques jusqu’en 1937. Pour contribuer à payer à ses études, il a fait plusieurs petits travaux pour le collège : balayer, pomper les tuyaux de l’orgue, faire des courses, etc. L’honorable Cottreau garde de bons souvenirs de ses années d’études : « Je suis beaucoup redevable aux pères Eudistes. Grâce à eux, j’ai appris beaucoup de choses », a-t-il dit au moment de sa retraite, à l’âge de 75 ans, au journal « Le Courrier de la Nouvelle-Écosse ».

Les deux années suivante ces études, il les a passées à enseigner à Sainte-Anne, une carrière qu’il a poursuivi ensuite dans les écoles publiques. Il a épousé Rachelle Bourque de Pointe-du-Sault en 1942. Ils ont une fille, Simone.

Après la deuxième grande guerre, on retrouvait M. Cottreau dans la vente d’automobiles Chrysler à Yarmouth. Puis, il est devenu propriétaire de l’entreprise, un métier qu’il a pratiqué pendant 16 ans.

Vers 1955, il est devenu président de l’Association libérale locale et siégeait sur plusieurs comités provinciaux. Il retournait dans l’enseignement en 1959 à la nouvelle école de SAR. Il en est devenu directeur par la suite jusqu’en 1974 lorsque le premier ministre Pierre Elliot Trudeau le nommait au Sénat.

En plus de siéger régulièrement au Sénat, Ernest Cottreau a aussi eu l’occasion de représenter le Canada à l’étranger. Il était deux fois observateur à l’Assemblée générale des Nations-Unies, représentant du gouvernement du Canada aux Iles Caïman, accompagnait l’Association canadienne des parlementaires en Jamaïque, est allé en Belgique, au Venezuela, au Japon et ailleurs.

Le sénateur Cottreau est satisfait de son expérience au Sénat. « J’ai toujours essayé de faire honneur à mon pays et à l’Acadie. J’ai toujours veillé aux intérêts des gens de cette région (le Sud-Ouest de la Nouvelle-Écosse) dans les comités et dans les caucus » a-t-il dit au moment de sa retraire. Il demeure encore très intéressé dans la politique qu’il suit par la presse. Une salle de réunion porte son nom à la bibliothèque Louis R. Comeau à Sainte-Anne. Il était membre du Conseil d’administration de l’Université Sainte-Anne de 1975 à 1981.

Louis E. Deveau

Louis E. Deveau, président d’Acadian Seaplants Ltd de Dartmouth, est né à Rivière-aux-Saumons en 1931. Il a obtenu un diplôme de baccalauréat ès Arts de Sainte-Anne en 1953 et un baccalauréat en Ingénierie au Technical University of Nova Scotia en 1957.

Membre actif dans la communauté néo-écossaise, il est présentement président du Conseil des gouverneurs du Collège de l’Acadie et a été membre des conseils d’administration des universités Sainte-Anne et Dalhousie.

Son implication dans le développement économique des ressources de la marine aux provinces des maritimes remonte à 1961. Il travaillait alors au ministère fédéral de Pêches et Océans où il était responsable du développement du crabe des neiges et de la crevette. Il s’est aventuré dans l’industrie des algues et en a consacré sa vie pendant plus de 25 ans lorsqu’il était recruté par Marine Colloids de Rockland, au Maine. De 1967 à 1989, il était président de Marine Colloids Canada Ltd., de Philippine Marine Inc. à Manilla et de Gel Mex au Mexique. Son implication dans le domaine du traitement et la récolte des algues l’a amené autour du monde à quelques reprises. Il a aussi dirigé de développement d’une toute nouvelle industrie, la culture des algues aux Philippines et en Malaisie qui, aujourd’hui, est une industrie majeure dans ces pays.

En 1980, M. Deveau s’est procuré Maine Colloids Canada et l’entreprise Acadian Seaplants (Les Algues acadiennes) est née. Depuis, il a investi continuellement dans le développement du produit, la technologie de la manufacture, l’assurance de la qualité et le marketing. Sa stratégie a transformé Les Algues acadiennes en une société diversifiée de transformation des algues en produits de valeur et de la culture des algues. Aujourd’hui, l’entreprise gère sept facilités de manufacture en Nouvelle-Écosse et à l’Île-du-Prince-Édouard. Les produits sont expédiés à plus de 25 pays au monda. En mai dernier, Louis Deveau a été nommé l’entrepreneur de l’année pour son impact au Canada atlantique.  

Il est époux de Fedora Robichaud de Pointe noire. Ils ont cinq enfants. M. Deveau était de plus beaucoup impliqué, comme membre du comité de direction au développement du Carrefour du Grand Havre. Il est président d’Atlantic Canada Entrepreneurship Awards Association et demeure actif dans nombreuses activités francophones à Halifax-Dartmouth et est bénévole dans des associations communautaires, notamment la natation avec ses enfants. Il était président de la succursale néo-écossaise de Swim Canada. Il a été entre autres président de la première Conférence des petites entreprises acadiennes néo-écossaise organisée par le Centre Jodrey de l’Université Sainte-Anne en 1990.

 Louis Deveau, propriétaire de l'entreprise Les Algues acadiennes situé à Darmouth, et le sénateur Ernest Cottreau ont été récompensés de doctorats honorifiques, lors de la collation des grades 1994 de l'Université Sainte-Anne. 

Coup d'oeil sur les #StagesEnEnseignement

Originaire de Eastern Passage (N.-É.), Catherine D. Beauséjour est en deuxième année du baccalauréat en éducation à l’élémentaire et titulaire du baccalauréat en sciences sociales à l’Université Laurentienne.

C’est à l’hiver 2023 que Catherine a complété un stage avec les élèves de 5e année à l’École Beaux-Marais. Catherine dit avoir été très chanceuse avec son expérience de stage : « L’enseignante qui m’a pris sous ses ailes est une enseignante tellement talentueuse, avec plus de 20 ans d’expérience en salle de classe. J’avais le sentiment d’absorber de nouveaux apprentissages tous les jours. Elle m’a fait sentir que je pouvais prendre des chances et essayer des activités et que ce n’est pas la fin du monde si elles ne fonctionnent pas avec les élèves. »

Une expérience positive qu’elle retient est le fait de s’asseoir avec un groupe d’élèves qui avait un peu plus de difficultés que les autres à compléter un travail. Elle a apprécié pouvoir faire une différence dans leur apprentissage pendant cette courte période.

Lorsque interrogée à savoir quel type d’appui elle avait reçu de l’enseignante, Catherine ajoute : « L'enseignante qui m’a accueillie était toujours présente pour m'appuyer. Je n’ai jamais eu des problèmes que je n’ai pas pu résoudre avec mes enseignantes formatrices et j’ai appris beaucoup sur comment aider les élèves sur le plan socio-émotionnel. Chaque histoire qu’elle me racontait de ses expériences en salle de classe m’a donné la chance de pouvoir avoir des repères sur certaines situations lorsqu'elles vont survenir dans ma propre classe. »

Un projet en collaboration avec le @csap.officiel !

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Lorsque interrogée à savoir quel type d’appui elle avait reçu de l’enseignante, Catherine ajoute : « L'enseignante qui m’a accueillie était toujours présente pour m'appuyer. Je n’ai jamais eu des problèmes que je n’ai pas pu résoudre avec mes enseignantes formatrices et j’ai appris beaucoup sur comment aider les élèves sur le plan socio-émotionnel. Chaque histoire qu’elle me racontait de ses expériences en salle de classe m’a donné la chance de pouvoir avoir des repères sur certaines situations lorsqu'elles vont survenir dans ma propre classe. »

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