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Laurent Beaudoin, président du conseil d'administration et ancien Président-directeur général de Bombardier Inc., a livré une conférence sur « L'entrepreneuriat et le développement rural », le mercredi 17 octobre, à l'Université Sainte-Anne.

L'intégralité du discours de Laurent Beaudoin est également disponible en vidéo.

Devant une assemblée composée d'étudiants, d'entrepreneurs et de membres de la communauté, Monsieur Beaudoin a retracé son fascinant parcours personnel et professionnel, ainsi que l'évolution de la société Bombardier.

De la fondation de son cabinet comptable à sa nomination à la présidence de Bombardier (à l'âge de 28 seulement!); de la diversification des activités de la société à son accession aux chefs de file mondiaux du transport, de l'aéronautique et des produits récréatifs, Laurent Beaudoin a attribué ces accomplissements à plusieurs facteurs, dont notamment : l'esprit d'entrepreneuriat, le goût de l'innovation et la prise de risque.

Évoquant ses débuts de jeune comptable, Monsieur Beaudoin a raconté qu'il avait commencé à prendre goût aux affaires en aidant ses clients à améliorer la santé financière de leur société. Une fois entré chez Bombardier, il a eu le désir de développer son sens de l'entrepreneurship, inspiré par le fondateur de l'entreprise, son propre beau-père. Au décès prématuré de celui-ci, il est devenu directeur de la compagnie et en a appris tous les rouages, « sur le tas ». Cet apprentissage a été favorisé par la taille qu'avait l'entreprise à l'époque, mais aussi par le fait que Bombardier était une entreprise familiale établie dans un petit village du Québec : Valcourt.

De la quinzaine d'années où il y a travaillé avant de rejoindre le siège social à Montréal, Laurent Beaudoin en a tiré plusieurs enseignements : l'éloignement géographique est peut-être une contrainte mais c'est aussi un « bon incitatif à sortir de sa zone de confort et de ses frontières »; les gens en milieu rural sont plus polyvalents, solidaires et flexibles aux changements. En outre, « la proximité avec la communauté procure généralement une plus longue durée de vie à l'entreprise », selon M. Beaudoin, qui a d'ailleurs précisé que le siège social de BRP était à... Valcourt. Précision calculée car pour Laurent Beaudoin, il faut une motivation plus vaste que le profit personnel pour devenir entrepreneur : en ce qui le concerne, « c'est le désir de contribuer à la prospérité et à la collectivité. »

Ainsi, quand Bombardier a été durement frappée par la crise énergétique du début des années 1970, il a fallu que l'entreprise se réinvente, qu'elle développe des créneaux et produits qui ne seraient pas tributaires des cours du pétrole ou des saisons. En un mot, il a fallu innover. « Les difficultés que l'on rencontre en affaires sont des occasions de s'améliorer à tous les points de vue, pour innover non seulement dans nos produits et services, mais aussi dans nos façons de faire et notre organisation » a dit Monsieur Beaudoin. Constatant que le risque financier était toujours présent dès lors qu'on développe un produit nouveau, « parce qu'on s'avance dans un marché nouveau qui n'existe pas encore et qu'on est parfois les seuls à voir », il a déclaré que c'est là que l'entrepreneurship faisait toute la différence : « j'ai toujours cru que de ne pas prendre de risque, c'était le plus grand risque pour l'entreprise. »

L'homme d'affaires inaugurait la première Conférence annuelle Laurent-Beaudoin de l'Université Sainte-Anne. Cette activité fait partie d'un projet développé par l'institution pour développer et stimuler la culture entrepreneuriale des futurs diplômés de Sainte-Anne, et favoriser ainsi la croissance économique du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse.

Allister Surette, recteur et vice-chancelier de l'Université Sainte-Anne a d'ailleurs déclaré : « Ce soir, je vous annonce avec fierté que notre université a reçu un don de 250 000$ de Laurent Beaudoin pour faire de ce projet une réalité. ». Il a ensuite précisé que sept priorités avaient été fixées : « la formation en leadership, l'appui d'initiatives entrepreneuriales auprès des étudiants, l'organisation d'un concours de plan d'affaires, le mentorat, l'organisation de colloques, la recherche, et enfin, la Conférence annuelle Laurent-Beaudoin, dont la première a lieu aujourd'hui même. »

« J'espère que cette conférence et celles qui suivront chaque année rempliront leur objectif qui est de stimuler en vous le goût de l'entrepreneurship et d'aider au développement de la région », a dit Laurent Beaudoin, s'adressant en particulier aux étudiants. « Il y a toujours un potentiel qui existe et ce potentiel est toujours plus grand que ce que vous croyez. » a-t-il finalement conclu.

Maya Hayes est originaire de Halifax, N.-É. et étudiante de première année dans l’Option immersion française intégrée (OIFI). Après avoir débutée au niveau intermédiaire en français, elle a beaucoup progressé et a réussi à décrocher un emploi comme animatrice francophone dans les camps organisés Canadian Parents for French - Nova Scotia à Halifax. Elle est très fière d’avoir passé une entrevue en français et d’être sélectionnée à cause de la qualité de son français oral.

Deux aspects qu’elle a beaucoup appréciés de l’option OIFI « étaient les leçons et la façon que les professeurs nous ont enseigné les matériaux. Cela m’a donné un point de vue différent sur la langue française que j’ai beaucoup aimé. »

Félicitations, Maya, et nous sommes convaincus que les enfants du camp de Canadian Parents for French sont chanceux de t’avoir comme animatrice!

Maya Hayes est originaire de Halifax, N.-É. et étudiante de première année dans l’Option immersion française intégrée (OIFI). Après avoir débutée au niveau intermédiaire en français, elle a beaucoup progressé et a réussi à décrocher un emploi comme animatrice francophone dans les camps organisés Canadian Parents for French - Nova Scotia à Halifax. Elle est très fière d’avoir passé une entrevue en français et d’être sélectionnée à cause de la qualité de son français oral.

Deux aspects qu’elle a beaucoup appréciés de l’option OIFI « étaient les leçons et la façon que les professeurs nous ont enseigné les matériaux. Cela m’a donné un point de vue différent sur la langue française que j’ai beaucoup aimé. »

Félicitations, Maya, et nous sommes convaincus que les enfants du camp de Canadian Parents for French sont chanceux de t’avoir comme animatrice!