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Pointe-de-l'Église (N.-É.), le 18 mai 2021 - Émir Delic, directeur du Département d’études françaises, vient de faire paraître un chapitre de livre qui s’intitule « La longue décennie 1970 en Acadie (1968-1985) : contestations, héritages, partages ». Il y jette un regard nouveau sur la grève étudiante qui a éclaté au Collège Sainte-Anne en décembre 1968 dans un geste de protestation véhémente contre l’idée de délocalisation de l’institution en dehors de Clare.

Découlant d’une intervention que le professeur Delic a faite, à titre de conférencier invité, dans le cadre du 11. Kongress des Frankoromanistenverbands (11e Congrès de l’Association des francoromanistes) à l’Université Osnabrück, en Allemagne, à l’automne 2018, cette étude cherche non seulement à interroger un moment charnière dans l’histoire de l’Université Sainte-Anne, mais aussi à analyser son inscription dans la longue décennie 1970. Par là, il faut entendre la période de prise de conscience identitaire qui se déploie avec force dans l’ensemble de la francophonie canadienne entre 1968 et 1985. En effet, l’objectif de l’étude était double : d’une part, montrer que les tendances contre-culturelles incarnées par « l’esprit 68 » n’étaient pas uniquement une affaire de centres urbains, mais aussi de milieux ruraux ; d’autre part, faire valoir que cet esprit, en raison même de sa nature diffuse, mondiale, a inévitablement influé sur l’imaginaire collectif des francophones du Canada, comme en témoignent leurs gestes respectifs d’affirmation de soi et les œuvres de culture qui en portent les marques.

« L’Acadie offre, à mes yeux, une optique particulière sur la longue décennie 1970. Elle se présente en quelque sorte comme une fenêtre du coin, fenêtre qui donne, d’un côté, sur un lieu périphérique des manifestations de l’esprit 68 et, de l’autre, sur l’ensemble des mutations socioculturelles survenus dans la francophonie canadienne entre 1968 et 1985. »

Dans la réalisation de ce projet, il se dit redevable au personnel du Centre acadien, dont notamment Carmen d’Entremont et Stéphanie St-Pierre qui l’ont appuyé dans ses recherches archivistiques, ainsi qu’à Michael Poplyansky, historien et ancien professeur de l’Université Sainte-Anne, avec qui il a eu des échanges intéressants sur le sujet.

Ce chapitre de livre est paru dans le volume Mai 68 – une approche transatlantique, dirigé par Timo Obergöker et Jean-Frédéric Hennuy (Berlin, Peter Lang, 2021).

À propos de l'Université Sainte-Anne

L'Université Sainte-Anne, la seule université francophone en Nouvelle-Écosse, offre des programmes d'études universitaires et collégiales ainsi que des programmes d'immersion et de formation sur mesure en français langue seconde. Reconnue pour l'excellence de ses programmes et son milieu de vie unique et exceptionnel, elle offre des occasions d'apprentissage expérientiel favorisant l'engagement et la réussite des étudiantes et étudiants et un contexte favorable à l'établissement d'une culture d'excellence en recherche et en développement. Résolument ancrée dans son milieu, elle est un partenaire de choix pour accroître la vitalité des régions entourant ses campus et de l'Acadie de la Nouvelle-Écosse dans son ensemble.

Pour plus d'information     

Rachelle LeBlanc, Directrice des communications et du marketing
Université Sainte-Anne
Tél. : 902-769-2114
Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 

Coup d'oeil sur les #StagesEnEnseignement

Originaire de Eastern Passage (N.-É.), Catherine D. Beauséjour est en deuxième année du baccalauréat en éducation à l’élémentaire et titulaire du baccalauréat en sciences sociales à l’Université Laurentienne.

C’est à l’hiver 2023 que Catherine a complété un stage avec les élèves de 5e année à l’École Beaux-Marais. Catherine dit avoir été très chanceuse avec son expérience de stage : « L’enseignante qui m’a pris sous ses ailes est une enseignante tellement talentueuse, avec plus de 20 ans d’expérience en salle de classe. J’avais le sentiment d’absorber de nouveaux apprentissages tous les jours. Elle m’a fait sentir que je pouvais prendre des chances et essayer des activités et que ce n’est pas la fin du monde si elles ne fonctionnent pas avec les élèves. »

Une expérience positive qu’elle retient est le fait de s’asseoir avec un groupe d’élèves qui avait un peu plus de difficultés que les autres à compléter un travail. Elle a apprécié pouvoir faire une différence dans leur apprentissage pendant cette courte période.

Lorsque interrogée à savoir quel type d’appui elle avait reçu de l’enseignante, Catherine ajoute : « L'enseignante qui m’a accueillie était toujours présente pour m'appuyer. Je n’ai jamais eu des problèmes que je n’ai pas pu résoudre avec mes enseignantes formatrices et j’ai appris beaucoup sur comment aider les élèves sur le plan socio-émotionnel. Chaque histoire qu’elle me racontait de ses expériences en salle de classe m’a donné la chance de pouvoir avoir des repères sur certaines situations lorsqu'elles vont survenir dans ma propre classe. »

Un projet en collaboration avec le @csap.officiel !

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Originaire de Eastern Passage (N.-É.), Catherine D. Beauséjour est en deuxième année du baccalauréat en éducation à l’élémentaire et titulaire du baccalauréat en sciences sociales à l’Université Laurentienne.

C’est à l’hiver 2023 que Catherine a complété un stage avec les élèves de 5e année à l’École Beaux-Marais. Catherine dit avoir été très chanceuse avec son expérience de stage : « L’enseignante qui m’a pris sous ses ailes est une enseignante tellement talentueuse, avec plus de 20 ans d’expérience en salle de classe. J’avais le sentiment d’absorber de nouveaux apprentissages tous les jours. Elle m’a fait sentir que je pouvais prendre des chances et essayer des activités et que ce n’est pas la fin du monde si elles ne fonctionnent pas avec les élèves. »

Une expérience positive qu’elle retient est le fait de s’asseoir avec un groupe d’élèves qui avait un peu plus de difficultés que les autres à compléter un travail. Elle a apprécié pouvoir faire une différence dans leur apprentissage pendant cette courte période.

Lorsque interrogée à savoir quel type d’appui elle avait reçu de l’enseignante, Catherine ajoute : « L'enseignante qui m’a accueillie était toujours présente pour m'appuyer. Je n’ai jamais eu des problèmes que je n’ai pas pu résoudre avec mes enseignantes formatrices et j’ai appris beaucoup sur comment aider les élèves sur le plan socio-émotionnel. Chaque histoire qu’elle me racontait de ses expériences en salle de classe m’a donné la chance de pouvoir avoir des repères sur certaines situations lorsqu'elles vont survenir dans ma propre classe. »

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