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Jimmy Thibeault donnera une conférence à l'Université Dalhousie dans le cadre des « French Lecture Series » le vendredi 28 février à 16h.

Cette conférence, intitulée « De la ville à la région : la représentation d'une Acadie moderne en contexte américain », portera sur le rapport qu'entretient la littérature acadienne récente avec le continent. Dans la littérature acadienne, la modernité s'est essentiellement définie à partir de la ville de Moncton, qui s'est voulue, dès les années 1970, comme la capitale littéraire symbolique d'une Acadie moderne. Cette image urbaine de l'Acadie moderne s'est construite en opposition à l'espace rural, qui représenterait plutôt un lieu de préservation du patrimoine culturel acadien, un lieu qui inscrirait d'emblée l'identité acadienne dans ce qu'elle a de folklorique, voire de passéiste.

Entre la représentation d'un espace urbain et d'un espace rural propre à l'Acadie, on a pu constater une démarcation nette entre l'ouverture et la fermeture de cette identité. D'une part, l'ouverture passe par l'inscription de la modernité acadienne dans une certaine américanité qui apparaît à travers les influences culturelles et formelles rattachées à la ville américaine. C'est notamment le cas chez certains poètes influents des années 1970, dont Herménégilde Chiasson et Gérald Leblanc. D'autre part, la fermeture apparaît dans le discours traditionnel d'une Acadie campagnarde aux prises avec un certain repli identitaire qui poserait un rapport négatif à l'américanité. Mais cette division entre la ville et la région, entre la modernité et le folklore, est-elle toujours pertinente ?

Cette conférence propose d'examiner, à la lumière des travaux récents sur l'américanité et la régionalité, le rapport qui s'établit entre acadianité et américanité à partir de deux ouvrages, soit Vortex de Jean Babineau (qui pose Moncton comme lieu d'affirmation) et Alma de Georgette LeBlanc (qui s'inscrit dans la région rurale de la baie Sainte-Marie).

L'événement aura lieu le vendredi 28 février à 16h, Pavillon McCain 1102, Dalhousie University.

Maya Hayes est originaire de Halifax, N.-É. et étudiante de première année dans l’Option immersion française intégrée (OIFI). Après avoir débutée au niveau intermédiaire en français, elle a beaucoup progressé et a réussi à décrocher un emploi comme animatrice francophone dans les camps organisés Canadian Parents for French - Nova Scotia à Halifax. Elle est très fière d’avoir passé une entrevue en français et d’être sélectionnée à cause de la qualité de son français oral.

Deux aspects qu’elle a beaucoup appréciés de l’option OIFI « étaient les leçons et la façon que les professeurs nous ont enseigné les matériaux. Cela m’a donné un point de vue différent sur la langue française que j’ai beaucoup aimé. »

Félicitations, Maya, et nous sommes convaincus que les enfants du camp de Canadian Parents for French sont chanceux de t’avoir comme animatrice!

Maya Hayes est originaire de Halifax, N.-É. et étudiante de première année dans l’Option immersion française intégrée (OIFI). Après avoir débutée au niveau intermédiaire en français, elle a beaucoup progressé et a réussi à décrocher un emploi comme animatrice francophone dans les camps organisés Canadian Parents for French - Nova Scotia à Halifax. Elle est très fière d’avoir passé une entrevue en français et d’être sélectionnée à cause de la qualité de son français oral.

Deux aspects qu’elle a beaucoup appréciés de l’option OIFI « étaient les leçons et la façon que les professeurs nous ont enseigné les matériaux. Cela m’a donné un point de vue différent sur la langue française que j’ai beaucoup aimé. »

Félicitations, Maya, et nous sommes convaincus que les enfants du camp de Canadian Parents for French sont chanceux de t’avoir comme animatrice!