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Pointe-de-l’Église (N.-É.), le 11 avril 2022 – Le bureau de la recherche de l’Université Sainte-Anne met de l’avant ses chercheurs et chercheuses ! Aujourd’hui, nous vous présentons Danielle Bilodeau, chercheuse postdoctorale au sein de l’équipe du professeur Shawn Craik.

Danielle est d’abord arrivée à l’Université Sainte-Anne en 2008 où elle a commencé un baccalauréat en sciences. Suite à un séjour à l’Université de Moncton où elle a mené des études en information-communication en plus de travailler comme journaliste, elle a voyagé à l’extérieur du pays pendant deux ans, notamment en Irlande. À son retour en 2015, elle a terminé son baccalauréat à l’Université Sainte-Anne avec une majeure en biologie.

À l’été 2016, Danielle a contribué à la mise en place du Laboratoire d’innovation en science et en industrie (LISI) où elle a élaboré des procédures pour l’utilisation d’un outil de détection du mercure, en plus de participer à une étude sur le mercure dans les cannes et leurs jeunes. Elle a ensuite fait ses études doctorales en biologie et génétique moléculaire au Laboratoire Rissland, d’abord à l’Université de Toronto, puis à l’Université de Denver. Danielle a soutenu sa thèse en août 2021 sur la régulation de l’ARN messager dans le parasite Giardia lamblia et elle est maintenant de retour à Sainte-Anne pour y mener ses recherches postdoctorales !

Au sein de l’équipe de Shawn Craik, ses recherches visent à mieux comprendre l’évolution du parasitisme de couvée en utilisant des outils de biologie moléculaire. Elle travaille plus précisément sur une population de harles huppés (Mergus serrator) du parc Kouchibouguac au Nouveau-Brunswick où plusieurs femelles pondent leurs œufs dans les nids d’autres femelles.

L’objectif de son projet est de mettre en place un protocole de séquençage et d’analyse d’ADN pour identifier quels œufs dans un nid n’appartiennent pas à l’hôte et, en comparant avec l’ADN des autres femelles de la colonie, identifier quels sont les harles parasites. À partir de ces informations, son projet de recherche vise à comparer les stratégies de reproduction au courant des années et identifier si les parasites préfèrent déposer leurs œufs dans des nids de femelles avec qui elles ont un lien de parenté.

Quelle place occupe l’Université Sainte-Anne dans ton parcours ?
« L’Université Sainte-Anne a été un point de départ pour presque chaque étape de mon cheminement professionnel. Lorsque j’ai commencé mes études universitaires, ça m’a permis d’étudier près de chez moi et en français, deux éléments qui étaient importants pour moi. Récemment, j’ai eu l’opportunité d’y revenir en tant que stagiaire postdoctorale et continuer ma formation professionnelle. »

Que représente pour toi le fait de pouvoir mener tes recherches à Sainte-Anne ?
« Ça me donne l’opportunité d’appliquer les connaissances que j’ai apprises à l’extérieur à un nouveau contexte qui pourra bénéficier aux étudiantes et étudiants de premier ou de deuxième cycle qui se joindront au projet. Je suis très fière d’aider à l’épanouissement de la recherche à Sainte-Anne et de faire avancer un projet qui continue de permettre à plusieurs étudiantes et étudiants de découvrir la recherche pour la première fois. »

Comment envisages-tu les retombées de tes recherches pour le futur ?
« Les recherches que j’effectue présentement mettent en place un protocole expérimental et informatique qui pourra être appliqué à plusieurs études futures. La technique que je développe permet d’obtenir pour la première fois des renseignements génétiques qui servent à étudier les liens de parenté entre individus dans une population de harles huppés et ces renseignements permettront de répondre à plusieurs questions qui n’ont pas pu être posées jusqu’à présent. »

À propos de la recherche à l’Université Sainte-Anne

Fière de son caractère francophone, l’Université Sainte-Anne constitue un foyer unique en son genre pour l’apprentissage, la recherche, l’innovation et l’épanouissement en français. En effet, ancrée dans l’Acadie de la Nouvelle-Écosse, l’Université se focalise sur la création et la mobilisation de savoirs nouveaux dans une variété de domaines de pointe particulièrement pertinents pour notre époque. L’Université Sainte-Anne souhaite soutenir une culture de recherche concertée et dynamique, de façon à favoriser le rayonnement et la mise en œuvre de savoirs vitaux et novateurs, destinés à répondre aux besoins de la communauté locale, de la société acadienne et d’un monde en constante mutation.

Pour plus d’information

Bureau de la recherche
Université Sainte-Anne
Tél. : 902-769-2114
Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Maya Hayes est originaire de Halifax, N.-É. et étudiante de première année dans l’Option immersion française intégrée (OIFI). Après avoir débutée au niveau intermédiaire en français, elle a beaucoup progressé et a réussi à décrocher un emploi comme animatrice francophone dans les camps organisés Canadian Parents for French - Nova Scotia à Halifax. Elle est très fière d’avoir passé une entrevue en français et d’être sélectionnée à cause de la qualité de son français oral.

Deux aspects qu’elle a beaucoup appréciés de l’option OIFI « étaient les leçons et la façon que les professeurs nous ont enseigné les matériaux. Cela m’a donné un point de vue différent sur la langue française que j’ai beaucoup aimé. »

Félicitations, Maya, et nous sommes convaincus que les enfants du camp de Canadian Parents for French sont chanceux de t’avoir comme animatrice!

Maya Hayes est originaire de Halifax, N.-É. et étudiante de première année dans l’Option immersion française intégrée (OIFI). Après avoir débutée au niveau intermédiaire en français, elle a beaucoup progressé et a réussi à décrocher un emploi comme animatrice francophone dans les camps organisés Canadian Parents for French - Nova Scotia à Halifax. Elle est très fière d’avoir passé une entrevue en français et d’être sélectionnée à cause de la qualité de son français oral.

Deux aspects qu’elle a beaucoup appréciés de l’option OIFI « étaient les leçons et la façon que les professeurs nous ont enseigné les matériaux. Cela m’a donné un point de vue différent sur la langue française que j’ai beaucoup aimé. »

Félicitations, Maya, et nous sommes convaincus que les enfants du camp de Canadian Parents for French sont chanceux de t’avoir comme animatrice!