Actualités

Deux femmes assises à leurs bureaux

Pointe-de-l’Église (N.-É.), le 25 avril 2022 – Les activités qui nous exposent aux écrans sont de plus en plus présentes dans notre quotidien, ce qui peut avoir une incidence sur le développement des enfants. Une récente étude publiée dans BMC Pediatrics, à laquelle ont participé des chercheuses de l'Université Sainte-Anne, montre qu'une majorité de jeunes d'âge préscolaire de la Nouvelle-Écosse ont regardé plus de deux heures d'écran par jour pendant la pandémie de COVID-19.

L'étude copubliée par Elizabeth Harvey, professeure adjointe en sciences de l'éducation à l'Université Sainte-Anne, et Caroline Fitzpatrick, professeure à la Faculté d'éducation de l'Université de Sherbrooke et professeure associée à l'Université Sainte-Anne, montre aussi que les enfants ont tendance à passer du temps devant l'écran dans l'heure avant le coucher. Ces constats vont à l'encontre des recommandations concernant la santé les enfants.

L'article publié par les professeures Harvey et Fitzpatrick s'inscrit dans le cadre d'un projet qui vise à examiner le temps d'écran chez les jeunes d'âge préscolaire en Nouvelle-Écosse et ses conséquences sur leur développement. Démarré avant le début de la pandémie de COVID-19, les chercheuses ont ajusté leur projet pour tenir compte des bouleversements de celle-ci. 

L'exposition aux écrans, que ce soit sur l'ordinateur, le téléphone ou devant la télévision, peut affecter le développement durant l'enfance. Notamment, un usage trop important peut amener une réduction de la qualité du sommeil, une socialisation inadéquate et des habitudes malsaines plus tard au cours de la vie, par exemple en limitant le temps passé à faire des activités plus enrichissantes. Or, si la présence des écrans dans le quotidien des familles était déjà en pleine croissance avant les bouleversements causés par la pandémie de COVID-19, celle-ci a explosé depuis mars 2020. 

La mise en place de limites sur la durée et les moments que les jeunes peuvent passer devant un écran serait l'approche la plus bénéfique pour leur développement, comparativement à des approches éducatives ou axées sur l'écoute en coprésence. Des moments-clés où limiter les écrans sont notamment les repas et l'heure avant le coucher. Les parents peuvent aussi proposer aux enfants des listes d'activités qui ne nécessitent pas d'écran. Finalement, le stress de l'environnement familial pourrait inciter les enfants à passer davantage de temps devant un écran. 

Les résultats rapportés dans l'article portent sur une première collecte de données, à laquelle seront ajoutés deux nouveaux temps de collecte. Ces observations permettront de voir les conséquences à plus long terme de l'exposition aux écrans ainsi que l'évolution des pratiques durant et après la pandémie de COVID-19.

Les travaux d'Elizabeth Harvey et de Caroline Fitzpatrick s'inscrivent dans le cadre du projet Validation of a comprehensive assessment of media use by preschool-aged children in Nova Scotia financé par Research Nova Scotia, ainsi que du projet Development of a Comprehensive Assessment of Child and Family Media Usage financé par le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH). 

Pour consulter l'article : https://doi.org/10.1186/s12887-022-03280-8

À propos de la recherche à l’Université Sainte-Anne

Fière de son caractère francophone, l’Université Sainte-Anne constitue un foyer unique en son genre pour l’apprentissage, la recherche, l’innovation et l’épanouissement en français. En effet, ancrée dans l’Acadie de la Nouvelle-Écosse, l’Université se focalise sur la création et la mobilisation de savoirs nouveaux dans une variété de domaines de pointe particulièrement pertinents pour notre époque. L’Université Sainte-Anne souhaite soutenir une culture de recherche concertée et dynamique, de façon à favoriser le rayonnement et la mise en œuvre de savoirs vitaux et novateurs, destinés à répondre aux besoins de la communauté locale, de la société acadienne et d’un monde en constante mutation.

Pour plus d’information

Bureau de la recherche
Université Sainte-Anne
Tél. : 902-769-2114
Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Coup d'oeil sur les #StagesEnEnseignement

Originaire de Eastern Passage (N.-É.), Catherine D. Beauséjour est en deuxième année du baccalauréat en éducation à l’élémentaire et titulaire du baccalauréat en sciences sociales à l’Université Laurentienne.

C’est à l’hiver 2023 que Catherine a complété un stage avec les élèves de 5e année à l’École Beaux-Marais. Catherine dit avoir été très chanceuse avec son expérience de stage : « L’enseignante qui m’a pris sous ses ailes est une enseignante tellement talentueuse, avec plus de 20 ans d’expérience en salle de classe. J’avais le sentiment d’absorber de nouveaux apprentissages tous les jours. Elle m’a fait sentir que je pouvais prendre des chances et essayer des activités et que ce n’est pas la fin du monde si elles ne fonctionnent pas avec les élèves. »

Une expérience positive qu’elle retient est le fait de s’asseoir avec un groupe d’élèves qui avait un peu plus de difficultés que les autres à compléter un travail. Elle a apprécié pouvoir faire une différence dans leur apprentissage pendant cette courte période.

Lorsque interrogée à savoir quel type d’appui elle avait reçu de l’enseignante, Catherine ajoute : « L'enseignante qui m’a accueillie était toujours présente pour m'appuyer. Je n’ai jamais eu des problèmes que je n’ai pas pu résoudre avec mes enseignantes formatrices et j’ai appris beaucoup sur comment aider les élèves sur le plan socio-émotionnel. Chaque histoire qu’elle me racontait de ses expériences en salle de classe m’a donné la chance de pouvoir avoir des repères sur certaines situations lorsqu'elles vont survenir dans ma propre classe. »

Un projet en collaboration avec le @csap.officiel !

Coup d'oeil sur les #StagesEnEnseignement

Originaire de Eastern Passage (N.-É.), Catherine D. Beauséjour est en deuxième année du baccalauréat en éducation à l’élémentaire et titulaire du baccalauréat en sciences sociales à l’Université Laurentienne.

C’est à l’hiver 2023 que Catherine a complété un stage avec les élèves de 5e année à l’École Beaux-Marais. Catherine dit avoir été très chanceuse avec son expérience de stage : « L’enseignante qui m’a pris sous ses ailes est une enseignante tellement talentueuse, avec plus de 20 ans d’expérience en salle de classe. J’avais le sentiment d’absorber de nouveaux apprentissages tous les jours. Elle m’a fait sentir que je pouvais prendre des chances et essayer des activités et que ce n’est pas la fin du monde si elles ne fonctionnent pas avec les élèves. »

Une expérience positive qu’elle retient est le fait de s’asseoir avec un groupe d’élèves qui avait un peu plus de difficultés que les autres à compléter un travail. Elle a apprécié pouvoir faire une différence dans leur apprentissage pendant cette courte période.

Lorsque interrogée à savoir quel type d’appui elle avait reçu de l’enseignante, Catherine ajoute : « L'enseignante qui m’a accueillie était toujours présente pour m'appuyer. Je n’ai jamais eu des problèmes que je n’ai pas pu résoudre avec mes enseignantes formatrices et j’ai appris beaucoup sur comment aider les élèves sur le plan socio-émotionnel. Chaque histoire qu’elle me racontait de ses expériences en salle de classe m’a donné la chance de pouvoir avoir des repères sur certaines situations lorsqu'elles vont survenir dans ma propre classe. »

Un projet en collaboration avec le @csap.officiel !