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La Chaire de recherche du Canada en études acadiennes et francophones et le Département d'études françaises de l'Université Sainte-Anne vous invitent à la deuxième conférence de la série des « grandes conférences de l'Université Sainte-Anne » qui sera donnée par François Paré.

La conférence de monsieur Paré, intitulée « Histoires du temps brisé en Acadie contemporaine », portera sur les figures du temps dans certains textes de la littérature acadienne contemporaine. Pour mettre en place, en première partie, les termes de cette figuration, je ferai appel à quelques concepts suggérés par le sociologue français Michel Maffesoli dans un texte important et très personnel s'intitulant L'acceptation du destin (2008). L'intérêt du passage que j'analyserai pour commencer tient aux notions de « temps brisé » et de « simultanéité ontologique », dont l'essayiste entrevoit la pertinence tant dans la vie quotidienne de chaque individu que dans celle des collectivités historiques. Dans la seconde partie de cette conférence, je me propose d'examiner, à la lumière de ces deux figures des passages tirés d'œuvres acadiennes très connues : Pour sûr (2011) de France Daigle et Une mort honorable (2012) de Jacques Savoie.

Né à Longueuil (Québec) en 1949, François Paré est professeur titulaire et University Research Professor au département d'études françaises de l'Université de Waterloo (Ontario). Il est membre de la Société Royale du Canada et directeur de la revue Francophonies d'Amérique. En 1993, son livre Les littératures de l'exiguïté lui a valu le Prix du Gouverneur Général du Canada. Cet ouvrage est aujourd'hui traduit en anglais, en italien, en roumain et en ouzbek. Il est aussi l'auteur de Théories de la fragilité (Le Nordir, 1994), puis avec François Ouellet, de Traversées (Le Nordir, 2000), et, avec Jaap Lintvelt, de Frontières flottantes : Lieu et espace dans les cultures francophones du Canada (Amsterdam, Rodopi, 2001). Son ouvrage, La distance habitée (Le Nordir, 2003), lui a valu le Prix Trillium, offert par le gouvernement de l'Ontario, et le Prix Victor-Barbeau de l'Académie des Lettres du Québec. Il a aussi fait paraître Le fantasme d'Escanaba (Nota bene 2008) et toujours avec François Ouellet, un essai sur le romancier québécois Louis Hamelin (Nota bene 2008), de même que Diasporiques, co-dirigé avec Tara Collington, sur le roman francophone contemporain (David, 2013). François Paré travaille actuellement sur deux ouvrages, le premier sur les représentations de la langue maternelle au sein des cultures minoritaires, l'autre sur le nom propre chez un certain nombre d'écrivains de l'Amérique francophone.

L'événement aura lieu le mardi 18 février à 19h salle B-31.

Pour information, contactez Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..


Image du papier CC DevonTT

Coup d'oeil sur les #StagesEnEnseignement

Originaire de Eastern Passage (N.-É.), Catherine D. Beauséjour est en deuxième année du baccalauréat en éducation à l’élémentaire et titulaire du baccalauréat en sciences sociales à l’Université Laurentienne.

C’est à l’hiver 2023 que Catherine a complété un stage avec les élèves de 5e année à l’École Beaux-Marais. Catherine dit avoir été très chanceuse avec son expérience de stage : « L’enseignante qui m’a pris sous ses ailes est une enseignante tellement talentueuse, avec plus de 20 ans d’expérience en salle de classe. J’avais le sentiment d’absorber de nouveaux apprentissages tous les jours. Elle m’a fait sentir que je pouvais prendre des chances et essayer des activités et que ce n’est pas la fin du monde si elles ne fonctionnent pas avec les élèves. »

Une expérience positive qu’elle retient est le fait de s’asseoir avec un groupe d’élèves qui avait un peu plus de difficultés que les autres à compléter un travail. Elle a apprécié pouvoir faire une différence dans leur apprentissage pendant cette courte période.

Lorsque interrogée à savoir quel type d’appui elle avait reçu de l’enseignante, Catherine ajoute : « L'enseignante qui m’a accueillie était toujours présente pour m'appuyer. Je n’ai jamais eu des problèmes que je n’ai pas pu résoudre avec mes enseignantes formatrices et j’ai appris beaucoup sur comment aider les élèves sur le plan socio-émotionnel. Chaque histoire qu’elle me racontait de ses expériences en salle de classe m’a donné la chance de pouvoir avoir des repères sur certaines situations lorsqu'elles vont survenir dans ma propre classe. »

Un projet en collaboration avec le @csap.officiel !

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C’est à l’hiver 2023 que Catherine a complété un stage avec les élèves de 5e année à l’École Beaux-Marais. Catherine dit avoir été très chanceuse avec son expérience de stage : « L’enseignante qui m’a pris sous ses ailes est une enseignante tellement talentueuse, avec plus de 20 ans d’expérience en salle de classe. J’avais le sentiment d’absorber de nouveaux apprentissages tous les jours. Elle m’a fait sentir que je pouvais prendre des chances et essayer des activités et que ce n’est pas la fin du monde si elles ne fonctionnent pas avec les élèves. »

Une expérience positive qu’elle retient est le fait de s’asseoir avec un groupe d’élèves qui avait un peu plus de difficultés que les autres à compléter un travail. Elle a apprécié pouvoir faire une différence dans leur apprentissage pendant cette courte période.

Lorsque interrogée à savoir quel type d’appui elle avait reçu de l’enseignante, Catherine ajoute : « L'enseignante qui m’a accueillie était toujours présente pour m'appuyer. Je n’ai jamais eu des problèmes que je n’ai pas pu résoudre avec mes enseignantes formatrices et j’ai appris beaucoup sur comment aider les élèves sur le plan socio-émotionnel. Chaque histoire qu’elle me racontait de ses expériences en salle de classe m’a donné la chance de pouvoir avoir des repères sur certaines situations lorsqu'elles vont survenir dans ma propre classe. »

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