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Pointe-de-l'Église (N.-É.), le 13 septembre 2018 – L'Université Sainte-Anne est heureuse d'annoncer l'octroi d'une subvention de près de 1 million de dollars à la professeure Karine Pedneault, dans le cadre de la grappe agroscientifique d'Agriculture et Agroalimentaire Canada. Cette subvention, qui s'étale sur 5 ans, permettra à l'Université Sainte-Anne de jouer un rôle-clé dans la recherche en viticulture visant notamment une meilleure connaissance des terroirs et des variétés de raisin de l'est du Canada.

Ce financement fait partie d'un investissement de près de 8,4 millions de dollars accordé au Réseau canadien de certification de la vigne (RCCV), pour le développement du secteur vinicole au Canada, notamment en Colombie-Britannique, en Ontario, au Québec et en Nouvelle-Écosse. C'est une première pour ce secteur, qui gagne de plus en plus d'importance au Canada.

« Ce projet démontre que l'Université Sainte-Anne se positionne comme un joueur important dans le secteur agroalimentaire au Canada. En effet, les fonds octroyés nous permettront d'acquérir des connaissances essentielles à la productivité et à la qualité des vins dans l'est du Canada, et de transférer ces connaissances aux intervenants de l'industrie et aux professionnels de la filière Vin. »

- Kenneth Deveau, vice-recteur à l'enseignement et à la recherche à l'Université Sainte-Anne.

« La production vinicole est récente dans l'est du Canada, surtout en Atlantique. Nous avons un travail immense à accomplir afin d'établir les cépages les plus performants sur nos terroirs, en termes de productivité et de qualité. Nous devons comprendre où planter ces cépages, comment les cultiver et, ultimement, comment faire le meilleur vin possible. Un vin qui puisse se positionner sur le plan international. Le développement de la viticulture, c'est aussi le développement de la gastronomie et de l'agrotourisme, des filières qui bénéficie aussi des retombées de nos recherches. »

- Karine Pedneault, chercheure principale du projet.

Le projet financé comprend deux activités, qui seront menées en collaboration avec des chercheurs de différents établissements tels que Dr Frédéric Pitre, de l'Institut de recherche en biologie végétale (IRBV), Dr Matthew McSweeney, d'Acadia University, Dr Matthew Vankoughnett, du Nova Scotia Community College (NSCC) et Dre Caroline Provost, du Centre de recherche agroalimentaire de Mirabel (CRAM), le tout sous la direction de Dre Karine Pedneault.

La première activité vise à mieux comprendre l'impact de la température sur le mûrissement des baies dans l'est du Canada, à l'aide d'une approche expérimentale permettant d'augmenter la chaleur à des moments-clés du développement des raisins. Les données recueillies seront modélisées et permettront ainsi de mieux comprendre les différents terroirs de l'est du Canada.

La seconde activité permettra d'évaluer l'impact de la date de récolte et du terroir sur la composition et la perception sensorielles des baies et du vin. L'équipe de recherche s'intéressera aussi aux préférences des consommateurs. Différentes variétés de raisins telles que le Riesling, l'Acadie blanc, le New York Muscat, le Vidal et le Seyval blanc seront étudiés en Nouvelle-Écosse et au Québec.

La grappe agroscientifique a permis le financement de quatre projets dans l'est du Canada, incluant celui de l'équipe du Dr Pedneault. Les résultats issus de ces recherches permettront d'améliorer la compétitivité des vignobles de l'est du Canada et de leur offrir une visibilité sur le plan international via les publications scientifiques et conférences qui seront générées par le projet. Enfin, ces travaux permettront de consolider les équipes de recherche travaillant sur la vigne, un secteur de recherche encore récent dans l'est du Canada, afin de mieux servir l'industrie.

À propos de l'Université Sainte-Anne

L'Université Sainte-Anne, la seule université francophone en Nouvelle-Écosse, offre des programmes d'études universitaires et collégiales ainsi que des programmes d'immersion et de formation sur mesure en français langue seconde. Reconnue pour l'excellence de ses programmes et son milieu de vie unique et exceptionnel, elle offre des occasions d'apprentissage expérientiel favorisant l'engagement et la réussite des étudiantes et étudiants et un contexte favorable à l'établissement d'une culture d'excellence en recherche et en développement. Résolument ancrée dans son milieu, elle est un partenaire de choix pour accroître la vitalité des régions entourant ses campus et de l'Acadie de la Nouvelle-Écosse dans son ensemble.

Pour plus d'information

Rachelle LeBlanc, Directrice des communications et du marketing
Université Sainte-Anne
Tél. : 902-769-2114 poste 7222
Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Coup d'oeil sur les #stagesenenseignement

Originaire de Petit-Ruisseau (N.-É.), Jocelyne LeBlanc-Tidd a fait carrière en enseignement pendant 33 ans. Elle a été stagiaire lorsqu’elle était étudiante, elle a accueilli des stagiaires dans sa salle de classe en tant qu’enseignante et dans son école en tant que directrice et elle a également été superviseure de stage à l’Université Sainte-Anne pendant 10 ans.

« J’ai accepté des stagiaires tout au long de ma carrière, surtout aux niveaux 7e et 8e en français; des années de défi que j’adorais. J’acceptais ces stagiaires, car je n’aurais pas voulu être refusée et ces étudiants avaient besoin d’acquérir de l’expérience et de la confiance », explique Jocelyne.

Elle poursuit : « Il est très important que ces étudiants réalisent que l’enseignement est une profession qui demande beaucoup d’énergie, d’effort et de travail. Les plans de leçons peuvent être longs à préparer au départ, mais il faut apprendre comment organiser sa journée. La confiance se bâtit au fil du temps, surtout dans la matière enseignée. »

Elle a adoré ses 10 années en tant que superviseure de stage, car elle a aimé pouvoir guider les étudiantes et étudiants afin qu’ils soient sur la bonne voie. Elle remarquait des points à améliorer et c’était corrigé à la prochaine supervision.

Elle conclut en disant : « Les temps ont beaucoup changé, le monde a changé, les programmes ont changé, mais l’enseignement c’est encore une belle profession ».

@csap.officiel

Coup d'oeil sur les #stagesenenseignement

Originaire de Petit-Ruisseau (N.-É.), Jocelyne LeBlanc-Tidd a fait carrière en enseignement pendant 33 ans. Elle a été stagiaire lorsqu’elle était étudiante, elle a accueilli des stagiaires dans sa salle de classe en tant qu’enseignante et dans son école en tant que directrice et elle a également été superviseure de stage à l’Université Sainte-Anne pendant 10 ans.

« J’ai accepté des stagiaires tout au long de ma carrière, surtout aux niveaux 7e et 8e en français; des années de défi que j’adorais. J’acceptais ces stagiaires, car je n’aurais pas voulu être refusée et ces étudiants avaient besoin d’acquérir de l’expérience et de la confiance », explique Jocelyne.

Elle poursuit : « Il est très important que ces étudiants réalisent que l’enseignement est une profession qui demande beaucoup d’énergie, d’effort et de travail. Les plans de leçons peuvent être longs à préparer au départ, mais il faut apprendre comment organiser sa journée. La confiance se bâtit au fil du temps, surtout dans la matière enseignée. »

Elle a adoré ses 10 années en tant que superviseure de stage, car elle a aimé pouvoir guider les étudiantes et étudiants afin qu’ils soient sur la bonne voie. Elle remarquait des points à améliorer et c’était corrigé à la prochaine supervision.

Elle conclut en disant : « Les temps ont beaucoup changé, le monde a changé, les programmes ont changé, mais l’enseignement c’est encore une belle profession ».

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