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Pointe-de-l'Église (N.-É.), le 9 octobre 2019 – La Chaire de recherche du Canada en études acadiennes et francophones (CRÉAF) et le Département d'études françaises de l'Université Sainte-Anne vous invitent à la première conférence de la série des « grandes conférences de l'Université Sainte-Anne » pour l'année 2019-2020 qui sera donnée par Stéphanie Chouinard.

La conférence intitulée « Populisme et anti-bilinguisme au Canada: le cas du Nouveau-Brunswick » aura lieu le mardi 15 octobre à 19h00 à la salle Marc Lescarbot au campus de Pointe-de-l'Église et sera disponible en webdiffusion.

La conférence présentée cherchera à contribuer aux débats sur le populisme au Canada en examinant l'un de ses aspects les moins bien connus: l'anti-bilinguisme. Elle sera structurée en deux parties.

En premier lieu, elle reviendra sur les caractéristiques propres au populisme de droite et la façon dont celui-ci s'est organisé et mobilisé "en pratique" au Canada. Elle démontrera que bien que le populisme au Canada partage plusieurs caractéristiques avec le populisme que l'on retrouve ailleurs, il a néanmoins été modulé par des débats bien canadiens, notamment l'influence du bilinguisme officiel et les débats constitutionnels. 

La seconde partie de la conférence cherche à démontrer la relation contemporaine entre l'anti-bilinguisme et le populisme par l'étude du cas de la montée récente du People's Alliance of New Brunswick. Son analyse du discours de ce parti fait la lumière sur deux éléments importants du discours populiste au Canada. En premier lieu, l'anti-bilinguisme est une caractéristique essentielle de la montée et de l'articulation du populisme au Nouveau-Brunswick. Ensuite, la mobilisation d'arguments anti-bilinguisme s'insère dans l'histoire plus longue du populisme

À propos de Stéphanie Chouinard

Stéphanie Chouinard est professeure adjointe au département de Science politique du Collège militaire royal (Kingston) depuis 2017, et co-affiliée au département d'Études politiques à Queen's University depuis 2018. Elle a obtenu son doctorat de l'École d'Études politiques de l'Université d'Ottawa en 2016. En 2016, elle a été chercheure postdoctorale à la Faculté de droit de l'Université de Montréal et au Centre of Canadian Studies de l'Université d'Édimbourg (Écosse). Ses recherches portent sur la politique canadienne, le fédéralisme, les droits des minorités linguistiques et des peuples Autochtones, et leur rapport aux tribunaux. 

À propos de l'Université Sainte-Anne

L'Université Sainte-Anne, la seule université francophone en Nouvelle-Écosse, offre des programmes d'études universitaires et collégiales ainsi que des programmes d'immersion et de formation sur mesure en français langue seconde. Reconnue pour l'excellence de ses programmes et son milieu de vie unique et exceptionnel, elle offre des occasions d'apprentissage expérientiel favorisant l'engagement et la réussite des étudiantes et étudiants et un contexte favorable à l'établissement d'une culture d'excellence en recherche et en développement. Résolument ancrée dans son milieu, elle est un partenaire de choix pour accroître la vitalité des régions entourant ses campus et de l'Acadie de la Nouvelle-Écosse dans son ensemble.

Pour plus d'information     

Rachelle LeBlanc, Directrice des communications et du marketing
Université Sainte-Anne
Tél. : 902-769-2114
Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Coup d'oeil sur les #StagesEnEnseignement

Originaire de Eastern Passage (N.-É.), Catherine D. Beauséjour est en deuxième année du baccalauréat en éducation à l’élémentaire et titulaire du baccalauréat en sciences sociales à l’Université Laurentienne.

C’est à l’hiver 2023 que Catherine a complété un stage avec les élèves de 5e année à l’École Beaux-Marais. Catherine dit avoir été très chanceuse avec son expérience de stage : « L’enseignante qui m’a pris sous ses ailes est une enseignante tellement talentueuse, avec plus de 20 ans d’expérience en salle de classe. J’avais le sentiment d’absorber de nouveaux apprentissages tous les jours. Elle m’a fait sentir que je pouvais prendre des chances et essayer des activités et que ce n’est pas la fin du monde si elles ne fonctionnent pas avec les élèves. »

Une expérience positive qu’elle retient est le fait de s’asseoir avec un groupe d’élèves qui avait un peu plus de difficultés que les autres à compléter un travail. Elle a apprécié pouvoir faire une différence dans leur apprentissage pendant cette courte période.

Lorsque interrogée à savoir quel type d’appui elle avait reçu de l’enseignante, Catherine ajoute : « L'enseignante qui m’a accueillie était toujours présente pour m'appuyer. Je n’ai jamais eu des problèmes que je n’ai pas pu résoudre avec mes enseignantes formatrices et j’ai appris beaucoup sur comment aider les élèves sur le plan socio-émotionnel. Chaque histoire qu’elle me racontait de ses expériences en salle de classe m’a donné la chance de pouvoir avoir des repères sur certaines situations lorsqu'elles vont survenir dans ma propre classe. »

Un projet en collaboration avec le @csap.officiel !

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Originaire de Eastern Passage (N.-É.), Catherine D. Beauséjour est en deuxième année du baccalauréat en éducation à l’élémentaire et titulaire du baccalauréat en sciences sociales à l’Université Laurentienne.

C’est à l’hiver 2023 que Catherine a complété un stage avec les élèves de 5e année à l’École Beaux-Marais. Catherine dit avoir été très chanceuse avec son expérience de stage : « L’enseignante qui m’a pris sous ses ailes est une enseignante tellement talentueuse, avec plus de 20 ans d’expérience en salle de classe. J’avais le sentiment d’absorber de nouveaux apprentissages tous les jours. Elle m’a fait sentir que je pouvais prendre des chances et essayer des activités et que ce n’est pas la fin du monde si elles ne fonctionnent pas avec les élèves. »

Une expérience positive qu’elle retient est le fait de s’asseoir avec un groupe d’élèves qui avait un peu plus de difficultés que les autres à compléter un travail. Elle a apprécié pouvoir faire une différence dans leur apprentissage pendant cette courte période.

Lorsque interrogée à savoir quel type d’appui elle avait reçu de l’enseignante, Catherine ajoute : « L'enseignante qui m’a accueillie était toujours présente pour m'appuyer. Je n’ai jamais eu des problèmes que je n’ai pas pu résoudre avec mes enseignantes formatrices et j’ai appris beaucoup sur comment aider les élèves sur le plan socio-émotionnel. Chaque histoire qu’elle me racontait de ses expériences en salle de classe m’a donné la chance de pouvoir avoir des repères sur certaines situations lorsqu'elles vont survenir dans ma propre classe. »

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