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Pointe-de-l'Église (N.-É.), le 23 novembre 2015 – Du 18 au 20 novembre, universitaires, entrepreneurs, créateurs, jeunes leaders, représentants d'organismes communautaires et décideurs d'organismes publiques ont participé au 2e Colloque en entrepreneuriat à l'Université Sainte-Anne afin de partager leurs expériences, susciter le dialogue et inspirer de nouvelles idées. L'objectif était d'identifier des opportunités d'entrepreneuriat, d'innovation et de collaboration afin de redémarrer l'économie de la région.

M. Deveau et son entreprise Les Algues Acadiennes sont certainement des exemples par excellence qui montrent ce qui est possible avec beaucoup de détermination, un travail acharné et un investissement continu dans la recherche. L'ingrédient magique, selon lui, est d'avoir une vision claire des prochaines étapes à suivre, ce qui ne manquait pas dans ce colloque.

Le volet de « l'Entreprise sociale » a rassemblé des gens passionnés qui œuvrent sur une échelle plus réduite, mais dont le travail est tout aussi important. Joeleen Larade du Conseil des arts de Cheticamp a démontré comment réaliser des économies substantielles grâce à un partenariat entre le Conseil des arts et l'École NDA. « L'école nous fournit des locaux et une certaine sécurité et nous nourrissons les élèves avec une programmation artistique et culturelle » explique Madame Larade. « Par la suite, ce sont les étudiants et la communauté qui récoltent les avantages. »

De nombreuses opportunités en agriculture ont été identifiées dans le cadre du volet « Cultiver son succès ». Il a notamment été noté qu'il existe une demande pour de l'orge, du malt et du houblon de provenance locale et de qualité supérieure et qu'il y a également un manque d'équipement agricole de plus petite échelle. Il est toutefois difficile pour un petit producteur de justifier l'achat d'un outil de production dispendieux. Dominic Rivard de Bulwark Cider explique: « Un investissement de 50 000$ dans une pièce d'équipement qui peut par la suite être partagée entre différents producteurs présente, cependant, une opportunité intéressante. »

Ça tombe bien puisque Kent Roberts du Ministère de l'Entreprise a présenté la structure du nouveau Ministère de Business en mettant l'accent sur Invest Nova Scotia. Il a précisé que ce fonds d'investissement, indépendant du gouvernement, a pour but d'encourager l'innovation et la collaboration afin de faire croître la compétitivité économique de la Nouvelle-Écosse à l'échelle internationale. Ce fond est focalisé sur des projets d'envergures visant une croissance incrémentale de secteurs clés.

Matthieu Brennan, consultant auprès du CDÉNÉ, a lancé le volet « Investir dans le Sud-Ouest de la Nouvelle-Écosse en 2020: où sont les opportunités? » en déclarant: « Là où il y a un défi, il y a une opportunité, là où il y a une opportunité, il y a de l'argent ». Justement, Carmen d'Entremont du Centre Acadien a présenté quelques défis du côté des aînés, avec plus particulièrement, un manque de service d'aide et d'entretien à domicile. « Les ainés aimeraient, par exemple, téléphoner à un endroit et avoir accès à une variété de services: entretien ménager, déblayage de neige, préparations des repas, etc. » explique Mme d'Entremont.

Les présentateurs du volet « La science – un catalyseur économique » ont expliqué que leur priorité est de soutenir les entrepreneurs ici, à l'intérieur de notre province. De plus, ils ont démontré qu'ils ont les capacités et l'expertise nécessaires pour le faire. Michelle Thériault du Centre de recherche marine à l'Université Sainte-Anne a précisé: « Nous avons aidé des entreprises à résoudre des problèmes dont elles n'étaient même pas conscientes. »

La journée s'est conclue avec la 13e Soirée étudiants et entrepreneurs, une belle occasion de réseautage et de partage entre nos entrepreneurs futurs et actuels. Cette soirée, qui est toujours un succès, a permis aux participants de revenir sur les activités de la journée et de poursuivre le dialogue.

Lors du mot de la fin vendredi matin, Dianne Blinn, présidente du comité organisateur, a affirmé: « Le futur de nos régions dépend de la capacité de la jeunesse à développer de nouvelles entreprises et des projets originaux, durables et porteurs d'emplois. Les régions rurales francophones ont des atouts et surtout des forces. Il faut capitaliser sur ceux-ci. »

À propos de l'Université Sainte-Anne

L'Université Sainte-Anne, la seule université francophone en Nouvelle-Écosse, offre des baccalauréats en sciences de l'éducation, en administration des affaires, en arts et lettres et en sciences. L'université offre aussi des programmes de 2e cycle en sciences de l'éducation (maîtrises en FLM et en FLS). Des programmes collégiaux et des programmes d'immersion en français langue seconde peuvent également y être suivis.

Pour plus d'information

Rachelle LeBlanc, Directrice des communications et du marketing
Université Sainte-Anne
Tél.: 902-769-2114 poste 7222
Courriel: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Maya Hayes est originaire de Halifax, N.-É. et étudiante de première année dans l’Option immersion française intégrée (OIFI). Après avoir débutée au niveau intermédiaire en français, elle a beaucoup progressé et a réussi à décrocher un emploi comme animatrice francophone dans les camps organisés Canadian Parents for French - Nova Scotia à Halifax. Elle est très fière d’avoir passé une entrevue en français et d’être sélectionnée à cause de la qualité de son français oral.

Deux aspects qu’elle a beaucoup appréciés de l’option OIFI « étaient les leçons et la façon que les professeurs nous ont enseigné les matériaux. Cela m’a donné un point de vue différent sur la langue française que j’ai beaucoup aimé. »

Félicitations, Maya, et nous sommes convaincus que les enfants du camp de Canadian Parents for French sont chanceux de t’avoir comme animatrice!

Maya Hayes est originaire de Halifax, N.-É. et étudiante de première année dans l’Option immersion française intégrée (OIFI). Après avoir débutée au niveau intermédiaire en français, elle a beaucoup progressé et a réussi à décrocher un emploi comme animatrice francophone dans les camps organisés Canadian Parents for French - Nova Scotia à Halifax. Elle est très fière d’avoir passé une entrevue en français et d’être sélectionnée à cause de la qualité de son français oral.

Deux aspects qu’elle a beaucoup appréciés de l’option OIFI « étaient les leçons et la façon que les professeurs nous ont enseigné les matériaux. Cela m’a donné un point de vue différent sur la langue française que j’ai beaucoup aimé. »

Félicitations, Maya, et nous sommes convaincus que les enfants du camp de Canadian Parents for French sont chanceux de t’avoir comme animatrice!