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Jusqu'au 6 octobre 2013, le Centre acadien de l'Université Sainte-Anne reçoit la visite de Philip Comeau, originaire de la Baie Sainte-Marie et chercheur postdoctoral à l'Université d'Ottawa, et de Carmen LeBlanc, originaire des Iles de la Madeleine et professeure à l'Université Carleton. Ensemble, avec Ruth King, professeure à York University, les trois co-chercheurs ont obtenu une subvention du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada pour un projet sur le contact interdialectal et l'histoire sociolinguistique du français acadien.

Il est question de l'influence des mouvements de populations qui mettent en contact des gens qui parlent des variétés différentes sur la formation de nouvelles variétés. La rencontre de ces locuteurs aux usages différents engendre à plus longue échéance une convergence linguistique. Les générations suivantes acquièrent donc une variété plus homogène. Quel rôle joue le nombre de locuteurs pour chaque variété sur le résultat final ? Quels phénomènes linguistiques trouve-t-on dans les nouvelles variétés ? En résumé, quels facteurs déterminent le résultat du contact interdialectal, et son prolongement, le changement linguistique ?

L'effet du contact interdialectal sur les changements linguistiques est souvent traité après coup. Le projet, par contraste, compare la langue des locuteurs de cinq variétés de français acadien (fin XIXe et début XXe siècle). Bien que ces variétés aient un ancêtre commun, elles ont beaucoup divergé de par l'histoire de leur peuplement. L'une d'entre elles est demeurée longtemps isolée des autres (Baie Sainte-Marie NÉ), trois d'entre elles ont connu des échanges de population et une histoire commune (Iles de la Madeleine Qc, Chéticamp NÉ, Stephenville TNL), la dernière résulte d'un peuplement hétérogène formé de deux groupes distincts: des Acadiens et des métropolitains de Normandie et de Bretagne (L'Anse à Canards TNL). Les données proviennent de documents d'archives (locuteurs nés entre 1850-1900) et d'entrevues (locuteurs nés entre 1900-1930).

En ce qui concerne leur visite au Centre acadien, Monsieur Comeau et Madame LeBlanc sont en train d'explorer la collection sonore d'Alphonse Deveau.

Maya Hayes est originaire de Halifax, N.-É. et étudiante de première année dans l’Option immersion française intégrée (OIFI). Après avoir débutée au niveau intermédiaire en français, elle a beaucoup progressé et a réussi à décrocher un emploi comme animatrice francophone dans les camps organisés Canadian Parents for French - Nova Scotia à Halifax. Elle est très fière d’avoir passé une entrevue en français et d’être sélectionnée à cause de la qualité de son français oral.

Deux aspects qu’elle a beaucoup appréciés de l’option OIFI « étaient les leçons et la façon que les professeurs nous ont enseigné les matériaux. Cela m’a donné un point de vue différent sur la langue française que j’ai beaucoup aimé. »

Félicitations, Maya, et nous sommes convaincus que les enfants du camp de Canadian Parents for French sont chanceux de t’avoir comme animatrice!

Maya Hayes est originaire de Halifax, N.-É. et étudiante de première année dans l’Option immersion française intégrée (OIFI). Après avoir débutée au niveau intermédiaire en français, elle a beaucoup progressé et a réussi à décrocher un emploi comme animatrice francophone dans les camps organisés Canadian Parents for French - Nova Scotia à Halifax. Elle est très fière d’avoir passé une entrevue en français et d’être sélectionnée à cause de la qualité de son français oral.

Deux aspects qu’elle a beaucoup appréciés de l’option OIFI « étaient les leçons et la façon que les professeurs nous ont enseigné les matériaux. Cela m’a donné un point de vue différent sur la langue française que j’ai beaucoup aimé. »

Félicitations, Maya, et nous sommes convaincus que les enfants du camp de Canadian Parents for French sont chanceux de t’avoir comme animatrice!