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Pointe-de-l'Église (N.-É.), le 14 mars 2022 – La communauté universitaire est profondément attristée par le décès de Jean Wilson, directeur du département des études françaises et professeur agrégé de langue et littérature à l'Université Sainte-Anne. Il s'est éteint soudainement le vendredi 11 mars 2022, à l'âge de 60 ans.

Dès son arrivée en juillet 1990, il s'est investi corps et âme dans son enseignement tout en nouant des rapports amicaux avec les étudiantes et étudiants. Leur formation lui tenait autant à cœur que leur épanouissement personnel, et cela, qu'il les croisât en salle de classe, à la patinoire ou pendant une activité de plein air. Il était d'ailleurs fanatique de plein air, comme peuvent témoigner ses voisins du Bas-de-la-rivière, qui le voyaient souvent passer avec sa planche à pagaie ou faire de la course à pied.

Il était une source d'inspiration, offrait des conseils avisés et faisait preuve d'une grande bienveillance à l'égard de ses collègues du département des études françaises, surtout des jeunes professeures et professeurs nouvellement arrivés à Sainte-Anne. Pour eux, il était un pilier, une présence rassurante et savait mieux que nul autre les faire rire à tout moment grâce à son sens de l'humour.

De 1995 à 2003, il était membre du comité de rédaction et de direction de Feux Chalins : Littératures des maritimes, qui présentait des textes de prose et de poésie dans les deux langues officielles. En 2013, il a publié un recueil de poésie Grand vent de tempête : poésie, aux éditions Maison nouvelle fédération. En 2016, il a fait paraître, avec Jimmy Thibeault, Daniel Long et Désiré Nyela, Au-delà de l'exiguïté. Échos et convergences dans les littératures minoritaires, aux éditions Perce-Neige.

Depuis plusieurs années, il occupait le poste de secrétaire à l'édition au Comité de rédaction de Dalhousie French Studies : revue d'études littéraires du Canada atlantique, l'une des revues savantes les plus importantes de la francophonie canadienne.

« J'ai beaucoup apprécié Jean Wilson en tant que collègue et je suis très reconnaissant de sa contribution à l'Université Sainte-Anne. Je garde de très bons souvenirs des moments passés dans le vestiaire et sur la glace, lors des soirées de hockey. Son départ laissera un énorme vide dans la communauté universitaire et à la Baie Sainte-Marie. »

- Allister Surette, recteur, Université Sainte-Anne

Tous les membres de la communauté universitaire présentent leurs plus sincères condoléances à sa famille, à ses proches et notamment à ses enfants, Maxime (diplômé de l'Université Sainte-Anne en 2014), Jessica (diplômée de l'Université Sainte-Anne en 2016), Vanessa (diplômée de l'Université Sainte-Anne en 2017) et Jean-Pascal.

Sur la photo, de gauche à droite : Aldéa Landry, Jessica Wilson, Jean Wilson, Allister Surette et Hughie Batherson

À propos de l'Université Sainte-Anne

L'Université Sainte-Anne, la seule université francophone en Nouvelle-Écosse, offre des programmes d'études universitaires et collégiales ainsi que des programmes d'immersion et de formation sur mesure en français langue seconde. Reconnue pour l'excellence de ses programmes et son milieu de vie unique et exceptionnel, elle offre des occasions d'apprentissage expérientiel favorisant l'engagement et la réussite des étudiantes et étudiants et un contexte favorable à l'établissement d'une culture d'excellence en recherche et en développement. Résolument ancrée dans son milieu, elle est un partenaire de choix pour accroître la vitalité des régions entourant ses campus et de l'Acadie de la Nouvelle-Écosse dans son ensemble.

Pour plus d'information       

Rachelle LeBlanc, Directrice des communications et du marketing
Université Sainte-Anne
Tél. : 902-769-2114, poste 7222
Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Coup d'oeil sur les #stagesenenseignement

Originaire de Petit-Ruisseau (N.-É.), Jocelyne LeBlanc-Tidd a fait carrière en enseignement pendant 33 ans. Elle a été stagiaire lorsqu’elle était étudiante, elle a accueilli des stagiaires dans sa salle de classe en tant qu’enseignante et dans son école en tant que directrice et elle a également été superviseure de stage à l’Université Sainte-Anne pendant 10 ans.

« J’ai accepté des stagiaires tout au long de ma carrière, surtout aux niveaux 7e et 8e en français; des années de défi que j’adorais. J’acceptais ces stagiaires, car je n’aurais pas voulu être refusée et ces étudiants avaient besoin d’acquérir de l’expérience et de la confiance », explique Jocelyne.

Elle poursuit : « Il est très important que ces étudiants réalisent que l’enseignement est une profession qui demande beaucoup d’énergie, d’effort et de travail. Les plans de leçons peuvent être longs à préparer au départ, mais il faut apprendre comment organiser sa journée. La confiance se bâtit au fil du temps, surtout dans la matière enseignée. »

Elle a adoré ses 10 années en tant que superviseure de stage, car elle a aimé pouvoir guider les étudiantes et étudiants afin qu’ils soient sur la bonne voie. Elle remarquait des points à améliorer et c’était corrigé à la prochaine supervision.

Elle conclut en disant : « Les temps ont beaucoup changé, le monde a changé, les programmes ont changé, mais l’enseignement c’est encore une belle profession ».

@csap.officiel

Coup d'oeil sur les #stagesenenseignement

Originaire de Petit-Ruisseau (N.-É.), Jocelyne LeBlanc-Tidd a fait carrière en enseignement pendant 33 ans. Elle a été stagiaire lorsqu’elle était étudiante, elle a accueilli des stagiaires dans sa salle de classe en tant qu’enseignante et dans son école en tant que directrice et elle a également été superviseure de stage à l’Université Sainte-Anne pendant 10 ans.

« J’ai accepté des stagiaires tout au long de ma carrière, surtout aux niveaux 7e et 8e en français; des années de défi que j’adorais. J’acceptais ces stagiaires, car je n’aurais pas voulu être refusée et ces étudiants avaient besoin d’acquérir de l’expérience et de la confiance », explique Jocelyne.

Elle poursuit : « Il est très important que ces étudiants réalisent que l’enseignement est une profession qui demande beaucoup d’énergie, d’effort et de travail. Les plans de leçons peuvent être longs à préparer au départ, mais il faut apprendre comment organiser sa journée. La confiance se bâtit au fil du temps, surtout dans la matière enseignée. »

Elle a adoré ses 10 années en tant que superviseure de stage, car elle a aimé pouvoir guider les étudiantes et étudiants afin qu’ils soient sur la bonne voie. Elle remarquait des points à améliorer et c’était corrigé à la prochaine supervision.

Elle conclut en disant : « Les temps ont beaucoup changé, le monde a changé, les programmes ont changé, mais l’enseignement c’est encore une belle profession ».

@csap.officiel