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Sandrine Pagé, Lauren Amero et Madjiguène Thiam. Photos gracieuseté de Sandrine Pagé, Dave Reyno et Madjiguène Thiam.

Pointe-de-l'Église (N.-É.), le 11 janvier 2023 – Le bureau de la recherche de l'Université Sainte-Anne met de l'avant ses chercheurs et chercheuses ! Aujourd'hui, découvrez un portrait de l'implication étudiante en recherche par l'entremise de Lauren Amero, Sandrine Pagé et Madjiguène Thiam, étudiantes au baccalauréat et auxiliaires de recherche pour le projet « Les échos du 11 septembre dans les imaginaires sociaux au Canada » chapeauté à l'Université Sainte-Anne par le professeur Jimmy Thibeault, chercheur principal sur le projet, et la professeure Chantal White. 

Avoir accès à une expérience en recherche peut enrichir considérablement le parcours étudiant. Cela permet notamment d'avoir une nouvelle perspective sur ce qui est vu et appris dans les salles de classe en plus d'impliquer directement dans le processus de production des savoirs. Les connaissances et outils ainsi acquis ouvrent de nouvelles portes aux étudiantes et étudiants. 

« L'Université Sainte-Anne est la clé vers mon parcours en tant que future enseignante. Le fait de pouvoir y faire de la recherche est une porte qui m'ouvrira des opportunités. »

- Madjiguène Thiam

Le projet « Les échos du 11 septembre dans les imaginaires sociaux au Canada » des professeurs Jimmy Thibeault (Études françaises), Stéphanie Chouinard (Sciences politiques, Collège militaire royal du Canada) et Chantal White (Études françaises) a reçu l'aval d'une subvention Savoir du CRSH en 2021. Dans le cadre de ce projet, les chercheuses et chercheurs veulent mieux comprendre comment cet événement a pu affecter l'évolution des discours sociaux, particulièrement sur le plan de l'identité, au sein des espaces politiques, médiatiques et littéraires du Canada francophone. 

Le travail de recherche effectué implique la lecture de plusieurs ouvrages littéraires en plus d'éplucher les nouvelles des médias francophones depuis plus de vingt ans afin d'extraire les documents pertinents et ainsi créer un corpus sur lequel travailler. En outre, il faut également cibler les passages importants en lien avec les thèmes du projet, tel que le rapport aux régions ou à la nature. 

Dans le cadre du projet, Lauren Amero  (B.A./B.Éd. Secondaire) se consacre à la lecture de nombreux textes publiés par les médias francophones du Québec et de l'Ontario. En épluchant ainsi les productions médiatiques, sa lecture vise à documenter le cadrage accordé à certaines thématiques depuis le 11 septembre 2001, notamment par l'importance et le poids des mots choisis dans les nouvelles. Également très impliquée dans la communauté, Lauren considère comme inestimable l'expérience acquise en recherche pendant son baccalauréat. 

« Le fait de pouvoir mener mes recherches à Sainte-Anne représente pour moi une occasion qui me permet de rester dans ma communauté d'origine de la Baie Sainte-Marie et de diriger le cheminement de mes études en français. »

- Lauren Amero

Du côté littéraire, le travail de Sandrine Pagé (B.A. Spécialisation en français) et Madjiguène Thiam (B.A./B.Éd. Élémentaire) les amène à lire de nombreux ouvrages afin d'évaluer leur pertinence en lien avec le projet. Sandrine mentionne ainsi qu'elle a eu l'occasion de lire et annoter plus d'une dizaine de romans au courant dans les derniers mois. Par la lecture et l'annotation de ces ouvrages, les chercheuses et les chercheurs font jaillir de nouveaux thèmes pour la recherche. L'expérience acquise au cours du projet permet aux étudiantes de gagner en confiance quant au processus de production des connaissances dans le domaine des études littéraires, leur donnant aujourd'hui l'assurance de proposer des sujets ou des pistes pour poursuivre la recherche. Madjiguène note particulièrement l'importance des rencontres avec les chercheuses et chercheurs à la tête du projet qui permettent de verbaliser ce qui a été noté lors de la lecture en plus de faire émerger de nouvelles idées. 

En dernière année de baccalauréat, Sandrine et Madjiguène envisagent déjà la suite de leur parcours à travers une maîtrise. L'expérience acquise dans leur implication en recherche leur a ainsi donné la piqure pour poursuivre dans cette voie. À travers la maîtrise, elles souhaitent explorer et approfondir certaines pistes qui ont émergé à travers leur travail de recherche. La maîtrise est également une avenue qui intéresse Lauren dans les prochaines années, notamment afin d'explorer les liens entre éducation et littérature dans les contextes de francophonie minoritaire. 

« Ma participation à ce projet me permet d'approfondir ma pensée analytique, qui développe mon intérêt pour la recherche et l'élaboration future d'un mémoire. »

- Sandrine Pagé

Pour les trois étudiantes, l'expérience acquise par l'implication en recherche est inestimable. Cela leur a permis d'acquérir de nouvelles cordes à leur arc en plus d'ouvrir de nouveaux horizons et de cultiver des passions, notamment pour la littérature.  

À propos de la recherche à l'Université Sainte-Anne 

Fière de son caractère francophone, l'Université Sainte-Anne constitue un foyer unique en son genre pour l'apprentissage, la recherche, l'innovation et l'épanouissement en français. En effet, ancrée dans l'Acadie de la Nouvelle-Écosse, l'Université se focalise sur la création et la mobilisation de savoirs nouveaux dans une variété de domaines de pointe particulièrement pertinents pour notre époque. L'Université Sainte-Anne souhaite soutenir une culture de recherche concertée et dynamique, de façon à favoriser le rayonnement et la mise en œuvre de savoirs vitaux et novateurs, destinés à répondre aux besoins de la communauté locale, de la société acadienne et d'un monde en constante mutation. 

Pour plus d'information  

Bureau de la recherche   
Université Sainte-Anne  
Tél. : 902-769-2114  
Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 

Coup d'oeil sur les #StagesEnEnseignement

Originaire de Eastern Passage (N.-É.), Catherine D. Beauséjour est en deuxième année du baccalauréat en éducation à l’élémentaire et titulaire du baccalauréat en sciences sociales à l’Université Laurentienne.

C’est à l’hiver 2023 que Catherine a complété un stage avec les élèves de 5e année à l’École Beaux-Marais. Catherine dit avoir été très chanceuse avec son expérience de stage : « L’enseignante qui m’a pris sous ses ailes est une enseignante tellement talentueuse, avec plus de 20 ans d’expérience en salle de classe. J’avais le sentiment d’absorber de nouveaux apprentissages tous les jours. Elle m’a fait sentir que je pouvais prendre des chances et essayer des activités et que ce n’est pas la fin du monde si elles ne fonctionnent pas avec les élèves. »

Une expérience positive qu’elle retient est le fait de s’asseoir avec un groupe d’élèves qui avait un peu plus de difficultés que les autres à compléter un travail. Elle a apprécié pouvoir faire une différence dans leur apprentissage pendant cette courte période.

Lorsque interrogée à savoir quel type d’appui elle avait reçu de l’enseignante, Catherine ajoute : « L'enseignante qui m’a accueillie était toujours présente pour m'appuyer. Je n’ai jamais eu des problèmes que je n’ai pas pu résoudre avec mes enseignantes formatrices et j’ai appris beaucoup sur comment aider les élèves sur le plan socio-émotionnel. Chaque histoire qu’elle me racontait de ses expériences en salle de classe m’a donné la chance de pouvoir avoir des repères sur certaines situations lorsqu'elles vont survenir dans ma propre classe. »

Un projet en collaboration avec le @csap.officiel !

Coup d'oeil sur les #StagesEnEnseignement

Originaire de Eastern Passage (N.-É.), Catherine D. Beauséjour est en deuxième année du baccalauréat en éducation à l’élémentaire et titulaire du baccalauréat en sciences sociales à l’Université Laurentienne.

C’est à l’hiver 2023 que Catherine a complété un stage avec les élèves de 5e année à l’École Beaux-Marais. Catherine dit avoir été très chanceuse avec son expérience de stage : « L’enseignante qui m’a pris sous ses ailes est une enseignante tellement talentueuse, avec plus de 20 ans d’expérience en salle de classe. J’avais le sentiment d’absorber de nouveaux apprentissages tous les jours. Elle m’a fait sentir que je pouvais prendre des chances et essayer des activités et que ce n’est pas la fin du monde si elles ne fonctionnent pas avec les élèves. »

Une expérience positive qu’elle retient est le fait de s’asseoir avec un groupe d’élèves qui avait un peu plus de difficultés que les autres à compléter un travail. Elle a apprécié pouvoir faire une différence dans leur apprentissage pendant cette courte période.

Lorsque interrogée à savoir quel type d’appui elle avait reçu de l’enseignante, Catherine ajoute : « L'enseignante qui m’a accueillie était toujours présente pour m'appuyer. Je n’ai jamais eu des problèmes que je n’ai pas pu résoudre avec mes enseignantes formatrices et j’ai appris beaucoup sur comment aider les élèves sur le plan socio-émotionnel. Chaque histoire qu’elle me racontait de ses expériences en salle de classe m’a donné la chance de pouvoir avoir des repères sur certaines situations lorsqu'elles vont survenir dans ma propre classe. »

Un projet en collaboration avec le @csap.officiel !