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Couverture du livre France-Québec-Acadie : Identités en mouvance, regards croisés co-dirigé par Jimmy Thibeault avec la participation de Chantal White, Émir Delic et le regretté Jean Wilson.

Pointe-de-l'Église (N.-É.), le 6 juin 2022 – Jimmy Thibeault, professeur au Département d'études françaises et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en études acadiennes et francophones (CRÉAF), co-dirige l'ouvrage collectif France-Québec-Acadie : Identités en mouvance, regards croisés, paru aux Éditions Cursus Universitaire.

L'ouvrage, co-dirigé avec une équipe de l'Université d'Angers incluant Delphine Guedat Bittighoffer, Nadja Maillard de la Corte Gomez et Maëva Touzeau – stagiaire postdoctorale à la CRÉAF en 2018-2019 –, comprend également des contributions d'Emir Delic, Chantal White et du regretté Jean Wilson, également membres du corps professoral du Département d'études françaises de l'Université Sainte-Anne. 

À travers une perspective pluridisciplinaire alliant l'histoire, la littérature, la sociologie, la muséologie, l'éducation et la linguistique, les contributions de l'ouvrage proposent une réflexion sur les rapports culturels et linguistiques entre les francophonies canadiennes et la France. Les auteurs et autrices établissent notamment la nécessité d'un dialogue entre les communautés franco-canadiennes et la France tout en affirmant une autonomie culturelle et linguistique. En mettant en relation les dualités identitaires des francophones du Canada, à la fois française et nord-américaine, les lecteurs et lectrices sont invités à réfléchir aux particularités régionales qui façonnent l'identité des communautés québécoises et acadiennes. En ce sens, le livre est le prolongement du colloque "France-Canada : identités en mouvance, regards croisés" organisé par la CRÉAF et l'Université d'Angers en 2017. 

Parmi les chapitres de l'ouvrage, Jimmy Thibeault revient sur l'inscription marquée de la littérature québécoise dans l'imaginaire américain en observant une distance par rapport à la France dans les livres Arvida de Samuel Archibald et Malabourg de Perrine Leblanc. Emir Delic revient également sur la littérature française d'Amérique en s'intéressant aux particularités identitaires des îles françaises de Saint-Pierre et Miquelon à travers l'ouvrage L'archipel du docteur Thomas de Françoise Enguehard. 

Finalement, l'ouvrage se conclut sur un échange épistolaire entre Chantal White et feu Jean Wilson sur le caractère émotif de la langue. À travers huit lettres, les deux collègues réfléchissent aux tensions et aux échelles de valeur qui surviennent quand les langues sont confrontées, que ce soit la langue de la France par rapport à celle du Québec ou celle de l'Acadie. En ce sens, la langue est un important marqueur identitaire pour les communautés francophones du Canada puisqu'elle ancre leurs particularités culturelles et régionales. 

France-Québec-Acadie : identités en mouvance, regards croisés est maintenant disponible au Magasin Campus de l'Université Sainte-Anne. 

À propos de la recherche à l'Université Sainte-Anne 

Fière de son caractère francophone, l'Université Sainte-Anne constitue un foyer unique en son genre pour l'apprentissage, la recherche, l'innovation et l'épanouissement en français. En effet, ancrée dans l'Acadie de la Nouvelle-Écosse, l'Université se focalise sur la création et la mobilisation de savoirs nouveaux dans une variété de domaines de pointe particulièrement pertinents pour notre époque. L'Université Sainte-Anne souhaite soutenir une culture de recherche concertée et dynamique, de façon à favoriser le rayonnement et la mise en œuvre de savoirs vitaux et novateurs, destinés à répondre aux besoins de la communauté locale, de la société acadienne et d'un monde en constante mutation. 

Pour plus d'information 

Bureau de la recherche 
Université Sainte-Anne 
Tél. : 902-769-2114
Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 

Coup d'oeil sur les #StagesEnEnseignement

Originaire de Eastern Passage (N.-É.), Catherine D. Beauséjour est en deuxième année du baccalauréat en éducation à l’élémentaire et titulaire du baccalauréat en sciences sociales à l’Université Laurentienne.

C’est à l’hiver 2023 que Catherine a complété un stage avec les élèves de 5e année à l’École Beaux-Marais. Catherine dit avoir été très chanceuse avec son expérience de stage : « L’enseignante qui m’a pris sous ses ailes est une enseignante tellement talentueuse, avec plus de 20 ans d’expérience en salle de classe. J’avais le sentiment d’absorber de nouveaux apprentissages tous les jours. Elle m’a fait sentir que je pouvais prendre des chances et essayer des activités et que ce n’est pas la fin du monde si elles ne fonctionnent pas avec les élèves. »

Une expérience positive qu’elle retient est le fait de s’asseoir avec un groupe d’élèves qui avait un peu plus de difficultés que les autres à compléter un travail. Elle a apprécié pouvoir faire une différence dans leur apprentissage pendant cette courte période.

Lorsque interrogée à savoir quel type d’appui elle avait reçu de l’enseignante, Catherine ajoute : « L'enseignante qui m’a accueillie était toujours présente pour m'appuyer. Je n’ai jamais eu des problèmes que je n’ai pas pu résoudre avec mes enseignantes formatrices et j’ai appris beaucoup sur comment aider les élèves sur le plan socio-émotionnel. Chaque histoire qu’elle me racontait de ses expériences en salle de classe m’a donné la chance de pouvoir avoir des repères sur certaines situations lorsqu'elles vont survenir dans ma propre classe. »

Un projet en collaboration avec le @csap.officiel !

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Originaire de Eastern Passage (N.-É.), Catherine D. Beauséjour est en deuxième année du baccalauréat en éducation à l’élémentaire et titulaire du baccalauréat en sciences sociales à l’Université Laurentienne.

C’est à l’hiver 2023 que Catherine a complété un stage avec les élèves de 5e année à l’École Beaux-Marais. Catherine dit avoir été très chanceuse avec son expérience de stage : « L’enseignante qui m’a pris sous ses ailes est une enseignante tellement talentueuse, avec plus de 20 ans d’expérience en salle de classe. J’avais le sentiment d’absorber de nouveaux apprentissages tous les jours. Elle m’a fait sentir que je pouvais prendre des chances et essayer des activités et que ce n’est pas la fin du monde si elles ne fonctionnent pas avec les élèves. »

Une expérience positive qu’elle retient est le fait de s’asseoir avec un groupe d’élèves qui avait un peu plus de difficultés que les autres à compléter un travail. Elle a apprécié pouvoir faire une différence dans leur apprentissage pendant cette courte période.

Lorsque interrogée à savoir quel type d’appui elle avait reçu de l’enseignante, Catherine ajoute : « L'enseignante qui m’a accueillie était toujours présente pour m'appuyer. Je n’ai jamais eu des problèmes que je n’ai pas pu résoudre avec mes enseignantes formatrices et j’ai appris beaucoup sur comment aider les élèves sur le plan socio-émotionnel. Chaque histoire qu’elle me racontait de ses expériences en salle de classe m’a donné la chance de pouvoir avoir des repères sur certaines situations lorsqu'elles vont survenir dans ma propre classe. »

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