Cette semaine, Sainte-Anne en balado propose un survol du Centre de formation médicale du Nouveau-Brunswick. Vous provenez de l’une des provinces maritimes et une carrière en médecine vous intéresse, vous ne voudrez pas manquer cet épisode.
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Questions et commentaires :
- Cassidy Lafrance : Coordinatrice du recrutement et promotion pour le Centre de formation médicale du Nouveau-Brunswick (
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ouCette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ) - Marie-Belle Mckinnon : Coordonnatrice du Consortium National de formation en santé, volet Université Sainte-Anne (
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[transcription générée automatiquement]
Philippe : Bonjour tout le monde ! Bienvenue à la balado de l'Université Sainte-Anne. Ça nous fait grand plaisir aujourd'hui d'avoir deux invités de marque avec nous. On a Cassidy LaFrance qui est coordinatrice au recrutement et promotion pour le Centre de formation médicale du Nouveau-Brunswick. Bonjour Cassidy.
Cassidy : Bonjour Philippe!
Philippe : Et on a Marie-Belle McKinnon que quelqu'un se rappelle peut-être d'avoir vu dans une balado antérieure.
Marie-Belle est coordinatrice du CNFS. Le CNFS est le Consortium national de formation en santé. Pour le raccourcir dans notre balado, on va souvent faire référence peut être au CNFS. Donc bonjour Marie-Belle.
Marie-Belle : Bonjour.
Philippe : Donc aujourd'hui on vous propose quelque chose d'un peu différent. Souvent, nos balados ont tendance à rejoindre les étudiants potentiels et celle ci va aussi pouvoir le faire.
Mais ce qu'on va aussi faire, c'est de proposer une balado pour nous étudiants potentiels et nos étudiants actuels pour leur informer sur un sujet qui est un petit peu différent de ce qu'on aborde à l'habitude, on va chercher un service qui est disponible à l'extérieur des murs de l'Université Sainte-Anne si vous voulez, mais c'est un service que moi j'ai... C'est un centre de formation que moi j'ai appris à connaître au fil des années. Puis c'est un peu comme une mine d'or que nous, on voulait vous partager aujourd'hui. Donc c'est la raison pourquoi on a. On a proposé à Cassidy de se rencontrer avec nous autres pour discuter de ce qu'on appelle le Centre de formation médicale du Nouveau-Brunswick, Nouveau-Brunswick.
On se rend un peu là, on répondrait un peu à certaines questions pour pour les ambiguïtés, mais on est en Nouvelle-Écosse, nous va penser qu'il y a quand même des partenariats qu'on va aborder dans la discussion d'aujourd'hui. Donc, peut être que la première chose qu'on pourrait faire, Marie-Belle ce serait de d'expliquer aux gens euh, c'est quoi ton rôle à Sainte-Anne par rapport au CNFS.
Marie-Belle : Oui, là, la CNFS, juste pour donner une petite et un ligne de résumé. C'est quoi ? C'est vraiment comme une agence fédérale qui donne des subventions à différentes universités canadiennes pour la promotion des services de santé dans nos institutions. C'est mon rôle comme coordonnatrice à Sainte-Anne, c'est vraiment de promouvoir, c'est la santé et nos programmes de santé. Fait qu’à Sainte-Anne on a trois programmes qui tombent sous la CNFS, qui est la Bac. en service social, les certificats auxiliaires en soutien continu et les diplômes assistants réadaptation. Donc ça, c'est nos trois programmes à Sainte-Anne qui tombent sous la CNFS. Mais j'ai aussi un autre petit chapeau qui est la liaison entre l'École de médecine de Moncton et les étudiants qui sont en DSS ou en sciences à l'université Sainte-Anne.
En fait. Moi en gros, c'est vraiment promouvoir nos programmes de la santé et aider et supporter nos étudiants qui sont à Sainte-Anne, qui ont des questions. Un Tout ce qui a rapport avec les programmes de santé ou l'école de médecine à Moncton.
Philippe : Super ! On parle de l'école de médecine car c'est ce que tu peux nous parler un petit peu. C'est quoi le centre de formation médicale du Nouveau-Brunswick ?
Cassidy : Oui, certainement. Donc, en gros, le Centre de formation médicale du Nouveau-Brunswick, c'est essentiellement un campus délocalisé de médecine de l'Université de Sherbrooke. Donc, ça, ce que ça veut dire, c'est que c'est un espace de formation aux Maritimes, donc à Moncton au Nouveau-Brunswick, sur le campus physique de l'Université de Moncton, qui permet aux étudiants des Maritimes, donc du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse et de l'île du Prince Édouard, de pouvoir faire leurs études en médecine dans les Maritimes plutôt que de devoir se rendre là bas au Québec.
Philippe : Je pense que c'est un point qu'on peut peut être abordé dans ce point ci, c'est de dire que il existe des ententes en province et le Québec, par exemple, il y en a pas besoin d'aller dans tous les détails. Mais la raison pour laquelle je pense, le centre de formation est quelque chose dans tous les étudiants des Maritimes, devrait considérer, c'est que, par exemple, la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick et l'Île du Prince Édouard réserve des sièges dans des universités du Québec pour certains domaines. Donc, aujourd'hui, on va s'attarder beaucoup plus au domaine de la médecine parce que c'est la spécialisation du Centre de formation médicale de Nouveau-Brunswick. Mais comme expliquez moi un peu comment ça fonctionne pour quelqu'un de la Nouvelle-Écosse ou du Nouveau-Brunswick qui s'intéresserait d'aller étudier chez vous ?
Cassidy : Oui, certainement. Donc, dans le passée, donc, quand je dis dans le passé, c'est avant 2006, avant notre ouverture, il y a deux... il y a deux dates importantes en 2006 et 2023. Donc on commencera à 2006. Ça, c'est quand le CFMNB, donc le Centre de formation médicale, on utilisera l'acronyme pour simplifier les choses. Le CFMNB a ouvert ses portes en 2020, en 2006 et à ce moment là, c'est là que on a rapatrié les sièges que le gouvernement du Nouveau-Brunswick avait acheté à l'Université de Sherbrooke.
On les a rapatrié à Moncton pour permettre aux gens de suivre une formation locale avec la culture locale et de mieux répondre aux besoins de la société et la communauté locale des Maritimes. Donc on s'entend quand on est au Québec, on apprend la formation et le système de santé du Québec, tandis que lorsqu'on est ici, on est capable d'appliquer la formation académique aux besoins et réalités des Maritimes et milieu minoritaire francophone.
Donc, avec cette entente là qui existe entre le gouvernement du Québec et le gouvernement du Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse et l’Île-du-Prince-Édouard se sont rattachés pour rapatrier leur siège, eux aussi au Nouveau-Brunswick en 2023, donc avant 2023, les étudiants de la Nouvelle-Écosse et du Prince Édouard devaient se rendre à Sherbrooke pour poursuivre leur formation. Mais maintenant, à cause de ce rapatriement là, ils viennent nous trouver ici, à Moncton, pour permettre à une formation, tout comme les Néo-Brunswickois qui se rattachent un petit peu plus à la culture locale, qui répond un petit peu plus aux besoins des communautés locales et qui, espérons, faire revenir plus de médecins pour pratiquer et répondre aux besoins des milieux minoritaires francophones.
Philippe : J'imagine, parce que la majorité des élèves sont des Maritimes. Il y a aussi, vous avez probablement vu ça, mais il doit avoir un rôle intéressant pour la rétention de ces personnes là dans les Maritimes. Lorsque tu dois quitter pour aller aux études, probablement que vous avez vu une différence après le rapatriement en termes de combien de ces professionnels là sont restés s'établir en Atlantique ?
Est ce que je me trompe ou est ce que ça fait du sens de penser comme ça ?
Cassidy : Oui, c'était. C'était une des grandes raisons pourquoi cette entente là et pourquoi le CFMNB est ouvert en 2006, c'était essentiellement de voir si on pourrait rapporter plus de médecins à la fin de leur résidence en région. Parce que quand on fait notre formation à distance, c'est quand même plusieurs, plusieurs années de formation et on commence à plus s'enraciner dans des régions où on a poursuivi notre formation ou qu'on a poursuivi en résidence.
Donc, à force de formation, là, à s'identifier au système de santé par ici et des besoins des communautés par ici, on prend même un plus grand rattachement et on en est encore à évaluer les retombées, parce qu'on s'entend, c'est une longue période de formation pour les étudiants et pour les médecins. Mais à date, on a vu une amélioration en rétention de personnes étudiantes qui deviennent des médecins en région.
Philippe : Très intéressant. Je sais que nous, en Atlantique, surtout en Acadie, de la Nouvelle-Écosse, beaucoup de nos médecins dans les régions acadiennes ont passé par l'Entente Québec Nouveau-Brunswick entente avec les sièges, par exemple à l'Université Sherbrooke. Donc, on voit une des retombées quand même très intéressant pour nous en Nouvelle-Écosse. Souvent, quand je fais les présentations dans les écoles, les gens ont tendance à voir un peu comme l'équivalent du centre de formation médicale.
Mais du côté anglophone. Et je pense que vous, vous avez quelque chose d'intéressant. Est ce que l'étudiant typique en Nouvelle-Écosse a comme mentalité de faire peut être un bac en science de quatre ans avant de postuler pour un siège de médecine ? Alors que lorsqu'on parle du CFMNB autres, vous avez un avantage particulier. Qu'est ce qui fait en sorte ? C'est quoi le profil des élèves que vous voyez généralement être admis dans votre faculté ?
Cassidy : Oui. Donc, au Centre de formation médicale, un avantage d'être rattaché à un programme québécois est à l'Université de Sherbrooke. C'est qu'on a un programme qu'on honore à l'équivalence du cégep. Donc, on s'entend que le cégep, c'est quelque chose de plus raccourci. C'est souvent un diplôme préparatoire à de hautes études au Québec, mais nous autres, on a le DSS.
Donc, ça, ça existe à l'Université de Moncton et aussi à l'Université Sainte-Anne. Et c'est un programme spécialisé. Faites pour équivaloir entre guillemets au cégep, mais pour les besoins des Maritimes hors Québec. Donc le DSS, c'est un diplôme préparatoire aux sciences de la santé, Donc c'est un programme accéléré de deux ans. Et plutôt que de devoir prendre un baccalauréat qui permet l'accès plus rapidement aux programmes de formation en santé, que ce soit la médecine, la pharmacie, l'optométriste, l'audio, l'ergothérapie, etc.
C'était des différents programmes auxquels on a accès à travers du DSS. Nous autres, au sein de formation médicale, on accueille des étudiants de toutes sortes de différents expériences antérieures. La plupart en fait la DSS parce que c'est une voie plus accélérée. Et ça c'est une longue période d'étude. Quand j'ai dit précédemment Donc on s'entend sauver deux ans campus, c'est très avantageux pour les étudiants.
On a aussi des équipes, mais on a aussi des gens qui sont venus étudiants en médecine, qui ont fait leurs études en médecine, qui est, qui ont un parcours très particulier. Donc, des fois, on va voir des gens qui sont en fait des carrières entières en différents différents domaines, mais qui sont revenus aux études pour poursuivre des études en médecine par la suite, que ce soit des personnes qui ont été infirmières, des personnes qui ont été avocats, ingénieurs.
C'est des choses qu'on a déjà vues. Puis quand ça vient au baccalauréat, c'est souvent des bac en sciences, mais des fois il y a des bac en génie, en psychologie, en biochimie, etc. Donc il y a quand même qui a quand même une grande variété de gens qui qui passent par les.
Philippe : Mais je pense que c'est important de le mentionner. Le DSS, c'est le programme de diplôme préparatoire en sciences de la santé est un peu comme un genre de. Le programme de pré médecine. Si tu veux que les gens s'identifient souvent lorsqu'ils s'intéressent à une carrière, peut être en médecine, mais c'est pas l'unique programme. Je pense que, à un moment donné, on pourra continuer de regarder le sujet d'aujourd'hui puis d'aller plus en détail.
Mais on pourrait parler des critères d'admission dans un autre balado. Là vous allez voir que les quotas d'admission sont inclus dans un programme comme le DSS, mais ce n'est pas l'unique programme postsecondaire qui vous permettrait de pouvoir appliquer dans les sièges qui vous intéressent. Et je pense que la raison pour laquelle c'est le fun d'avoir Marie-Belle avec nous aujourd'hui, c'est qu'est Il y a comme un service d'accompagnement pour les étudiants à Sainte-Anne.
Ils pourraient s'intéresser à ce partenariat ici avec le Centre de formation médicale. Là, vous n'êtes pas laissés à vous même. C'est sûr qu'on va laisser les coordonnées du centre de formation médicale parce qu'on peut faire une visite virtuelle en ligne. Il y a toutes sortes de liens intéressants qu'on pourrait partager. Mais ultimement, si vous êtes à Sainte-Anne et vous avez des questions à travers de Maribel, vous allez être capable de pouvoir faire la transition vers le processus d'application au Centre de formation médicale, parce que je pense qu'on pourrait être d'accord qu'il existe plusieurs différents avantages.
Mais quand moi, je vends beaucoup le concept du Centre de formation médicale à mes étudiants, c'est que je leur dis qu'un étudiant français, c'est très payant. Puis quand tu regardes l'équivalent anglophone et l'équivalent francophone, il y a quand même une grosse différence. C'est nos recherches démontrent qu'en Nouvelle-Écosse, en année de médecine, les frais de scolarité sont d'environ à 23 000 $ par année.
Je sais pas. Cassivi Est ce qu'on peut s'avancer un peu, un chiffre approximatif pour un année scolarité au centre de formation médicale, juste pour leur montrer concrètement la différence entre.
Cassidy : Certainement un temps. Je parle depuis tantôt qu'on est un campus satellite délocalisé de l'Université de Sherbrooke. Donc ça, ça veut dire que on est techniquement une université québécoise qu'on rend quand on passe un centre de formation médicale, Puis, bien que ça, ça peut être compliqué parfois, ça, ça apporte généralement des très grands avantages aux étudiants, ce qui inclut les frais de scolarité.
Donc comme je l'ai pas dit, c'est une vingtaine de 1000 pour une année d'études au programme anglophone. Mais ici c'est c'est environ 6 à 7 mille dollars pour une année. Et nous, chose que je c'est tant qu'on est sur le sujet des frais de scolarité, c'est que en français, on a accès à toutes sortes, à différents moyens de soutien financier qui inclut beaucoup de différentes bourses.
Et ça, ça s'applique aux étudiants de toutes les provinces maritimes. C'est pas juste le Nouveau-Brunswick. Il y a des bourses spécifiques aux étudiants de la Nouvelle-Écosse, il y a des bourses spécifiques, aux étudiants de les recevoir et il y a des bourses qui s'appliquent à tout le monde aussi. Donc Marie-Belle pourrait peut être m'en parler un petit peu aussi.
Des opportunités de financement qui existent grâce au CNFS pour ces étudiants là, mais environ un étudiant sur trois, un minimum 1000 à 2000 $ en bourse à chaque année qu'il passe au centre de formation. Donc ça rend les choses beaucoup plus accessibles sur le plan financier.
Marie-Belle : Oui, et juste pour rajouter un peu à ce que tu dis, car il y a certainement des bourses et il y a des bourses spécifiques à certains dépendamment du parcours des différents étudiants. Moi je suis là pour vous aider avec ça, avec choisir des boulots, ça va regarder qu'est ce qui est disponible pour vous. Puis tout à l'heure, juste pour retomber sur ce que tu disais, Philippe, je suppose seulement là, comme les liens quand les étudiants sont au DSS ou avant de rentrer au centre de formation.
Mais c'est aussi là, pendant votre parcours du centre de formation, tu sais que vous êtes admis et que vous êtes en médecine ou dans d'autres programmes. C'est quand même là pouvoir faire le lien. Si vous avez des questions, si y a quand même des choses entre le centre de formation et l'Université Sainte-Anne.
Philippe : Si je pense que la discussion d'aujourd'hui est quand même très claire, on a été capable de découvrir une option qui était l'aide un peu méconnue de certains ou de certaines. Est ce que vous avez certains points que vous aimeriez ajouter avant la fin de notre discussion ? Aujourd'hui ?
Cassidy : Juste pour vendre le centre de formation médicale, une dernière petite fois peut être. Je crois le plus important à retenir quand quand on se pose la question est ce qu'on fait nos études en français ou en anglais ? C'est que quand on choisit d'étudier en français dans un milieu minoritaire, on choisit l'accès à une carrière bilingue. C'est pas une carrière unilingue francophone, c'est une carrière bilingue.
Où et quand on poursuit déjà nos étudiants français, la courbe d'apprentissage pour passer au prochain programme est beaucoup moins intimidante, beaucoup moins difficile. Mais quand on perd ce programme anglophone, on choisit souvent une carrière unilingue anglophone à cause de la nature du milieu minoritaire. Donc sur ce plan là, si jamais on déballe, on est pas 100 % sûr qu'on veut poursuivre 100 % en français.
C'est pas nécessairement ça qu'on est. Après, de choisir avec la réalité de notre milieu, on a une opportunité qui est beaucoup plus flexible et qui est beaucoup plus large quand on choisit de poursuivre en français. Mais ça, je trouve ça vraiment important à considérer. Peu importe qu'est ce qui est le parcours choisi à la fin.
Philippe : Merci beaucoup d'avoir pris le temps de faire le survol avec nous aujourd'hui. Nous, on va laisser un note de bas de page, vos coordonnées. Si jamais les élèves ont des questions spécifiques et pourront vous rejoindre directement. Et je vous remercie encore d'avoir été des nôtres. Peut être qu'on aura la chance de faire une balado suivie sur ce sujet ici dans les prochaines années.
Merci. Je te souhaite une bonne fin de journée à tous.
Cassidy : Merci.
Marie-Belle : Oui, merci.
Narrateur : Merci beaucoup d'avoir été parmi nous. Pour de plus amples renseignements, consultez le www.usainteanne.ca ou écrivez nous à