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Emily-Rose Smegal

Pointe-de-l'Église (N.-É.), le 29 janvier 2018 – En janvier 2017, Emily-Rose Smegal, détentrice d'un baccalauréat ès arts (spécialisation en histoire de l'art) de l'Université de Toronto, avait plus de 15 ans d'expérience professionnelle en design, marketing et communications. En revanche, elle savait qu'il était temps de changer de carrière.

Militante pour des causes telles que le féminisme, la justice sociale et l'élimination des pratiques d'intimidation, elle voulait aligner ses passions avec sa vie professionnelle et a choisi de poursuivre une carrière en enseignement à l'élémentaire. On dit qu'il faut tout un village pour élever un enfant et Emily-Rose voulait assumer sa part de responsabilité au développement des générations futures.

Cependant, elle a découvert que dans la région du Grand Toronto, la majorité des nouveaux diplômés en enseignement font face à un marché du travail hautement concurrentiel. Elle ne voulait pas se lancer dans une carrière où l'on décroche difficilement un emploi permanent.

C'est tout à fait le contraire pour les enseignants ayant obtenu un diplôme d'un programme de français langue seconde ou de français langue maternelle. Ces derniers occupent une position privilégiée sur le marché du travail et décrochent un emploi facilement et rapidement après l'obtention de leur diplôme. Heureusement, Emily-Rose avait suivi un programme d'immersion française de la maternelle jusqu'à la fin du secondaire en plus de devoir utiliser son français de temps à autre dans le cadre de son travail. Elle s'est donc rapidement rendu compte que le fait de parler français lui offrait un avantage considérable et a pris la décision de poursuivre un baccalauréat en éducation en français.

En préparation pour son retour aux études et dans le but de perfectionner son français, Emily-Rose s'est inscrite à la session d'immersion de printemps à l'Université Sainte-Anne. Elle a également accepté de rester pendant la session d'été afin de travailler en tant qu'animatrice. C'est en septembre 2017 qu'elle a décidé de s'inscrire à l' « Option Immersion française intégrée » dans le but de pouvoir poursuivre au baccalauréat en éducation à l'Université Sainte-Anne.

« Lors de ma participation aux sessions d'immersion, je me suis rapidement rendu compte que l'avantage d'un petit campus universitaire c'est que tout le monde me connait par mon nom et le service est extrêmement personnalisé. En tant qu'étudiante mature, je sens que la communauté m'a accueilli à bras ouverts et que tout le monde fournit un effort supplémentaire pour assurer mon succès » explique Emily-Rose.

François Bélanger, directeur du programme d'immersion, supervise un groupe d'étudiants qui se préparent à passer l'examen DELF-DALF. Emily-Rose s'est joint au groupe afin d'augmenter ses chances de réussir cet examen. De plus, elle s'est déniché deux emplois étudiants sur le campus, premièrement comme surveillante à la bibliothèque et deuxièmement comme tutrice au Centre d'appui aux études postsecondaires. Finalement, chaque mercredi elle se rend à la radio communautaire CIFA pour participer à une émission avec d'autres étudiants en immersion. Ils discutent avec l'animateur de sujets d'actualité ou de sujets qui les intéressent, tout en pratiquant leur français.

« Ma mère, qui habite à Toronto, ainsi que ma sœur, qui habite en Angleterre, m'écoutent à la radio chaque mercredi. Dommage qu'elles ne comprennent strictement rien à ce que je dis ! » raconte-t-elle en riant.

En mangeant, dormant, étudiant, travaillant et jouant en français 24 heures sur 24, Emily-Rose peut acquérir un degré considérable de compétence et de confiance en français. En même temps, l'Université Sainte-Anne est ravie de compter une jeune femme impliquée, persévérante et confiante parmi ses étudiants.

À propos de l'Université Sainte-Anne

L'Université Sainte-Anne, la seule université francophone en Nouvelle-Écosse, offre des programmes d'études universitaires et collégiales ainsi que des programmes d'immersion et de formation sur mesure en français langue seconde. Reconnue pour l'excellence de ses programmes et son milieu de vie unique et exceptionnel, elle offre des occasions d'apprentissage expérientiel qui favorisent l'engagement et la réussite des étudiants et un contexte favorable à l'établissement d'une culture d'excellence en recherche et en développement. Résolument ancrée dans son milieu, elle est une partenaire de choix pour accroître la vitalité des régions qui entourent ses campus et de l'Acadie de la Nouvelle-Écosse dans son ensemble.

Pour plus d'information      

Rachelle LeBlanc, Directrice des communications et du marketing
Université Sainte-Anne
Tél. : 902-769-2114 poste 7222
Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Coup d'oeil sur les #stagesenenseignement

Originaire de Petit-Ruisseau (N.-É.), Jocelyne LeBlanc-Tidd a fait carrière en enseignement pendant 33 ans. Elle a été stagiaire lorsqu’elle était étudiante, elle a accueilli des stagiaires dans sa salle de classe en tant qu’enseignante et dans son école en tant que directrice et elle a également été superviseure de stage à l’Université Sainte-Anne pendant 10 ans.

« J’ai accepté des stagiaires tout au long de ma carrière, surtout aux niveaux 7e et 8e en français; des années de défi que j’adorais. J’acceptais ces stagiaires, car je n’aurais pas voulu être refusée et ces étudiants avaient besoin d’acquérir de l’expérience et de la confiance », explique Jocelyne.

Elle poursuit : « Il est très important que ces étudiants réalisent que l’enseignement est une profession qui demande beaucoup d’énergie, d’effort et de travail. Les plans de leçons peuvent être longs à préparer au départ, mais il faut apprendre comment organiser sa journée. La confiance se bâtit au fil du temps, surtout dans la matière enseignée. »

Elle a adoré ses 10 années en tant que superviseure de stage, car elle a aimé pouvoir guider les étudiantes et étudiants afin qu’ils soient sur la bonne voie. Elle remarquait des points à améliorer et c’était corrigé à la prochaine supervision.

Elle conclut en disant : « Les temps ont beaucoup changé, le monde a changé, les programmes ont changé, mais l’enseignement c’est encore une belle profession ».

@csap.officiel

Coup d'oeil sur les #stagesenenseignement

Originaire de Petit-Ruisseau (N.-É.), Jocelyne LeBlanc-Tidd a fait carrière en enseignement pendant 33 ans. Elle a été stagiaire lorsqu’elle était étudiante, elle a accueilli des stagiaires dans sa salle de classe en tant qu’enseignante et dans son école en tant que directrice et elle a également été superviseure de stage à l’Université Sainte-Anne pendant 10 ans.

« J’ai accepté des stagiaires tout au long de ma carrière, surtout aux niveaux 7e et 8e en français; des années de défi que j’adorais. J’acceptais ces stagiaires, car je n’aurais pas voulu être refusée et ces étudiants avaient besoin d’acquérir de l’expérience et de la confiance », explique Jocelyne.

Elle poursuit : « Il est très important que ces étudiants réalisent que l’enseignement est une profession qui demande beaucoup d’énergie, d’effort et de travail. Les plans de leçons peuvent être longs à préparer au départ, mais il faut apprendre comment organiser sa journée. La confiance se bâtit au fil du temps, surtout dans la matière enseignée. »

Elle a adoré ses 10 années en tant que superviseure de stage, car elle a aimé pouvoir guider les étudiantes et étudiants afin qu’ils soient sur la bonne voie. Elle remarquait des points à améliorer et c’était corrigé à la prochaine supervision.

Elle conclut en disant : « Les temps ont beaucoup changé, le monde a changé, les programmes ont changé, mais l’enseignement c’est encore une belle profession ».

@csap.officiel