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Un appel à articles est lancé pour un ouvrage collectif consacré à l’œuvre de l’autrice franco-ontarienne Andrée Lacelle. Cet ouvrage est dirigé par Émir Delic et Jimmy Thibeault.

Depuis la parution de son premier recueil de poésie Au soleil du souffle, en 1979, Andrée Lacelle s’est imposée comme « une écrivaine majeure du Canada francophone » (F. Paré, 2010) par la profondeur et la force de son écriture. En plus d’avoir dirigé de nombreux collectifs, dont l’anthologie pas d’ici, pas d’ailleurs. Anthologie poétique francophone des voix féminines contemporaines (2012), elle a signé dix recueils de poésie, un ouvrage de dialogue et deux livres de jeunesse. S’étendant sur plus de quatre décennies et maintes fois salué par la critique, son œuvre lui a valu de nombreux prix, y compris le prix Trillium 1995 pour Tant de vie s’égare. Pourtant, rappelait Élise Lepage en 2016, « il faut signaler que, hormis quelques comptes rendus ponctuels dans des revues culturelles ou littéraires, rares sont les articles qui démontrent cette richesse de l’œuvre. Dans le meilleur des cas, une seule de ses œuvres est analysée dans une perspective comparatiste avec d’autres auteurs ». Cette absence d’études tient probablement à ce que la poésie d’Andrée Lacelle, quoique coïncidant avec un pan important de l’histoire littéraire de l’Ontario français depuis la prise de parole collective du début des années 1970, ne répond pas aux grilles de lecture fondées sur l’affirmation identitaire qui dominent encore la critique littéraire en contexte minoritaire canadien. Comment inscrire une œuvre profondément intimiste, aussi majeure soit-elle, dans une parole collective qui revendique la reconnaissance de sa présence dans l’espace social, de ses particularités identitaires, voire de son existence? C’est en quelque sorte à cette question que renvoie Lucie Hotte lorsqu’elle constate que les œuvres littéraires des femmes en Ontario français, dont celle d’Andrée Lacelle, « comptent pour une grande part de la production occultée » (2016). C’est aussi à cette question que renvoyait Jules Tessier lorsqu’il affirmait, dès 2001, que « les critiques n’auront d’autre choix que de mettre au rancart la grille d’analyse réservée aux textes engagés ou à la fonction identitaire obvie, fréquemment associés aux “petites littératures”, et d’évaluer la poésie d’Andrée Lacelle pour ses qualités esthétiques, sous l’angle formel ».

Le projet d’ouvrage collectif pour lequel nous lançons cet appel a comme objectif principal d’entrer de plein pied dans l’œuvre littéraire d’Andrée Lacelle, là où toujours et « encore frissonne / un petit air / sur la route propice » (Tant de vie s’égare). Ce faisant, l’ouvrage permettra tant de pallier la carence critique actuelle à l’endroit de l’œuvre que d’en faire ressortir toute la richesse et de lui redonner la place qui lui revient au sein de la littérature franco-ontarienne et franco-canadienne.

Nous invitons les collaboratrices et les collaborateurs à proposer des articles qui abordent l’œuvre d’Andrée Lacelle, en partie ou en totalité, par des approches qui peuvent être esthétique, comparatiste, sociologique, historique, etc.

Vous pouvez envoyer une proposition d’article de 300 mots à Jimmy Thibeault (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.) et Émir Delic (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.) avant le 1er mai 2024. Les articles (d’une vingtaine de pages) dont les propositions seront retenues devront être soumis avant le 1er décembre 2024. Nous visons une publication aux Éditions David en 2025-2026.

Coup d'oeil sur les #StagesEnEnseignement

Originaire de Eastern Passage (N.-É.), Catherine D. Beauséjour est en deuxième année du baccalauréat en éducation à l’élémentaire et titulaire du baccalauréat en sciences sociales à l’Université Laurentienne.

C’est à l’hiver 2023 que Catherine a complété un stage avec les élèves de 5e année à l’École Beaux-Marais. Catherine dit avoir été très chanceuse avec son expérience de stage : « L’enseignante qui m’a pris sous ses ailes est une enseignante tellement talentueuse, avec plus de 20 ans d’expérience en salle de classe. J’avais le sentiment d’absorber de nouveaux apprentissages tous les jours. Elle m’a fait sentir que je pouvais prendre des chances et essayer des activités et que ce n’est pas la fin du monde si elles ne fonctionnent pas avec les élèves. »

Une expérience positive qu’elle retient est le fait de s’asseoir avec un groupe d’élèves qui avait un peu plus de difficultés que les autres à compléter un travail. Elle a apprécié pouvoir faire une différence dans leur apprentissage pendant cette courte période.

Lorsque interrogée à savoir quel type d’appui elle avait reçu de l’enseignante, Catherine ajoute : « L'enseignante qui m’a accueillie était toujours présente pour m'appuyer. Je n’ai jamais eu des problèmes que je n’ai pas pu résoudre avec mes enseignantes formatrices et j’ai appris beaucoup sur comment aider les élèves sur le plan socio-émotionnel. Chaque histoire qu’elle me racontait de ses expériences en salle de classe m’a donné la chance de pouvoir avoir des repères sur certaines situations lorsqu'elles vont survenir dans ma propre classe. »

Un projet en collaboration avec le @csap.officiel !

Coup d'oeil sur les #StagesEnEnseignement

Originaire de Eastern Passage (N.-É.), Catherine D. Beauséjour est en deuxième année du baccalauréat en éducation à l’élémentaire et titulaire du baccalauréat en sciences sociales à l’Université Laurentienne.

C’est à l’hiver 2023 que Catherine a complété un stage avec les élèves de 5e année à l’École Beaux-Marais. Catherine dit avoir été très chanceuse avec son expérience de stage : « L’enseignante qui m’a pris sous ses ailes est une enseignante tellement talentueuse, avec plus de 20 ans d’expérience en salle de classe. J’avais le sentiment d’absorber de nouveaux apprentissages tous les jours. Elle m’a fait sentir que je pouvais prendre des chances et essayer des activités et que ce n’est pas la fin du monde si elles ne fonctionnent pas avec les élèves. »

Une expérience positive qu’elle retient est le fait de s’asseoir avec un groupe d’élèves qui avait un peu plus de difficultés que les autres à compléter un travail. Elle a apprécié pouvoir faire une différence dans leur apprentissage pendant cette courte période.

Lorsque interrogée à savoir quel type d’appui elle avait reçu de l’enseignante, Catherine ajoute : « L'enseignante qui m’a accueillie était toujours présente pour m'appuyer. Je n’ai jamais eu des problèmes que je n’ai pas pu résoudre avec mes enseignantes formatrices et j’ai appris beaucoup sur comment aider les élèves sur le plan socio-émotionnel. Chaque histoire qu’elle me racontait de ses expériences en salle de classe m’a donné la chance de pouvoir avoir des repères sur certaines situations lorsqu'elles vont survenir dans ma propre classe. »

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