Actualités

Pointe-de-l’Église (N.-É.), le 25 mai 2023 – La communauté de recherche de l’Université Sainte-Anne était très active ce mois de mai auprès de l’Acfas. Célébrant son centenaire cette année, l’Acfas a pour mission de promouvoir la recherche et l’innovation dans l’espace francophone. Nos chercheuses et chercheurs se sont particulièrement distingués au Congrès annuel de l’Acfas et au sein de sa composante régionale Acfas-Acadie.

Une présence remarquable de l’Université Sainte-Anne au 90e Congrès de l’Acfas

Les congrès annuels de l’Acfas figurent parmi les plus grands rassemblements pluridisciplinaires de la francophonie. À sa 90e édition, on note une participation impressionnante de quatorze conférencières et conférenciers de l’Université Sainte-Anne (voir la liste complète ci-dessous).

Notre communauté de recherche a contribué à diverses activités lors du Congrès, notamment via des communications orales, la participation à un panel, ou l’organisation d’un colloque. Les domaines étaient pareillement variés, traversant la biologie, l’éducation et les arts et les lettres, pour ne citer que ceux-là.

Plus particulièrement, soulignons ces quelques interventions notables :

Désiré Nyela (professeur titulaire, Département des études françaises) a présenté une conférence dans le cadre du colloque Radioscopies discursives des genres populaires des littératures francophones d’Afrique subsaharienne, du Maghreb et des Caraïbes. Ce colloque traitait la marginalisation des genres dits populaires des endroits susmentionnés, genres qu’on reproche souvent pour un manque de littérarité, c’est-à-dire un caractère qui fait d’une œuvre donnée une œuvre littéraire. Cependant, les catégories dans lesquelles les maisons de publication rangent les œuvres accommodent difficilement la littérature produite des régions alternes. Par sa conférence intitulée « La vie, pas le jeu. L’Afrique en mode polar », le professeur Nyela a pu souligner certaines caractéristiques typiques qui distinguent le polar africain de son homologue britannique, par exemple. Il avance que le roman policier africain est souvent moins axé sur le « jeu » antagoniste entre le détective et le criminel, mais explore plutôt le contexte dans lequel le crime et le travail policier ont lieu. Cette conférence a mobilisé ses recherches antérieures au sujet du roman policier africain, notamment exposées dans son livre érudit La Filière noire : Dynamique du polar « made in Africa ».

La professeure Khadija Gaha (Département des sciences administratives) et son étudiante Merveille Tabuku (Baccalauréat en administration des affaires) ont présenté leurs résultats de recherche sur l’immigration dans la région de Clare au colloque Immigration au Québec et ailleurs : décalage entre discours politique et réalités de terrain ?. Ce colloque avait pour but d’examiner les décalages entre les discours politiques qui entourent l’immigration canadienne et la réalité de la chose ; plus précisément, il cherchait à comparer ces écarts au Québec et ailleurs au Canada. Dans leur communication « Analyse du PICA dans la municipalité de Clare (NS) », elles ont exposé le décalage entre les objectifs du Programme d’Immigration au Canada Atlantique qui « vise à aider les employeurs à répondre aux besoins du marché du travail régional » et les besoins réels des employeurs dans la région de Clare. Les chercheuses ont constaté ce décalage par l’analyse de la politique publique et l’enquête auprès des employeurs de Clare. Elles ont ainsi proposé des recommandations pour améliorer l’application de ce programme et pour mieux répondre aux besoins des entreprises de la Nouvelle-Écosse en général.

Le colloque multisectoriel La recherche pour tous les publics : colloque annuel du Réseau de la recherche sur la francophonie canadienne a scruté les liens entre communautés de chercheurs et acteurs qui visent la mobilisation des connaissances pour avancer leurs communautés francophones en situation minoritaire. La professeure d’histoire Stéphanie St-Pierre (Département des sciences humaines) a illuminé ces liens dans sa conférence intitulée « La production de savoirs historiques en Nouvelle-Écosse : entre histoire amateure et professionnelle ». Ici, la professeure St-Pierre propose que la production des savoirs historiques dans le milieu minoritaire de l’Acadie, où l’on voit relativement peu de composition savante traitant le sujet en comparaison avec la réalisation de récits populaires, ait pu contribuer à marginalisation des connaissances historiques néo-écossais. Elle a donc exhibé certaines pratiques existantes de liens entre le milieu académique et communautaire afin de souligner ces enjeux.

La liste complète des conférencières et conférenciers de l’Université Sainte-Anne au 90e Congrès de l’Acfas se trouve ci-bas.

Deux professeurs de l’Université Sainte-Anne prennent la relève au sein de l’Acfas-Acadie

Lors de l’assemblée générale annuelle de l’Acfas-Acadie du 19 mai dernier, deux professeurs de l’Université Sainte-Anne démontrent leur engagement par leur élection au comité conseil. Jimmy Thibeault (Département des études françaises) occupera le poste de président pour un terme de 2 ans, succédant Selma Zaiane-Ghalia de l’Université de Moncton. La professeure Soukayna Moubarik (Département des études françaises) est élue au poste de secrétaire, pour la même durée. Le professeur Thibeault siégeait déjà sur le comité conseil de l’Acfas-Acadie en tant que représentant provincial de la Nouvelle-Écosse. De son côté, l’élection au poste de secrétaire sera l’entrée de la professeure Moubarik au comité. Sans doute, les deux contribueront positivement au développement de la communauté de recherche francophone et francophile dans les provinces atlantiques.

L’assemblée générale annuelle était précédée par le panel de discussion « Construire des ponts dans la communauté de recherche francophone et francophile dans les provinces atlantiques ». Lors de la discussion animée par Kenneth Deveau (Université Sainte-Anne), les panélistes Jimmy Thibeault (Université Sainte-Anne), Chérif Mata (Université Mont Saint-Vincent) et Juliette Valcke (Université Mont Saint-Vincent) ont abordé les défis et opportunités de la recherche francophone en Acadie, l’engagement étudiant vis-à-vis ses enjeux, et les pistes d’actions possibles pour l’Acfas-Acadie.


La liste des conférencières et conférenciers de l’Université Sainte-Anne au 90e Congrès de l’Acfas :

Martine Béland (Vice-rectrice à l’enseignement et à la recherche)
Rym Ben Sallem (Professeure adjointe)
Andrea Burke-Saulnier (Professeure agrégée)
Émir Delic (Vice-doyen aux études universitaires)
Khadija Gaha (Professeure adjointe)
Élizabeth Harvey (Professeure adjointe)
Annie Kenny (Professeure agrégée)
Kamel Khiari (Professeur agrégé)
Richard LeBlanc (Chargé de cours)
Lora Lehmann (Associée de recherche dans l’équipe de Élizabeth Harvey)
Désiré Nyela (Professeur titulaire)
Yalla Sangaré (Professeur agrégé)
Stéphanie St-Pierre (Professeure adjointe)
Merveille Tabuku (Assistante de recherche dans l’équipe de Khadija Gaha)

Suivez ce lien pour consulter le programme du Congrès.

À propos de la recherche à l'Université Sainte-Anne 

Fière de son caractère francophone, l'Université Sainte-Anne constitue un foyer unique en son genre pour l'apprentissage, la recherche, l'innovation et l'épanouissement en français. En effet, ancrée dans l'Acadie de la Nouvelle-Écosse, l'Université se focalise sur la création et la mobilisation de savoirs nouveaux dans une variété de domaines de pointe particulièrement pertinents pour notre époque. L'Université Sainte-Anne souhaite soutenir une culture de recherche concertée et dynamique, de façon à favoriser le rayonnement et la mise en œuvre de savoirs vitaux et novateurs, destinés à répondre aux besoins de la communauté locale, de la société acadienne et d'un monde en constante mutation. 

Pour plus d'information  

Bureau de la recherche   
Université Sainte-Anne  
Tél. : 902-769-2114, poste 7196  
Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Coup d'oeil sur les #StagesEnEnseignement

Originaire de Eastern Passage (N.-É.), Catherine D. Beauséjour est en deuxième année du baccalauréat en éducation à l’élémentaire et titulaire du baccalauréat en sciences sociales à l’Université Laurentienne.

C’est à l’hiver 2023 que Catherine a complété un stage avec les élèves de 5e année à l’École Beaux-Marais. Catherine dit avoir été très chanceuse avec son expérience de stage : « L’enseignante qui m’a pris sous ses ailes est une enseignante tellement talentueuse, avec plus de 20 ans d’expérience en salle de classe. J’avais le sentiment d’absorber de nouveaux apprentissages tous les jours. Elle m’a fait sentir que je pouvais prendre des chances et essayer des activités et que ce n’est pas la fin du monde si elles ne fonctionnent pas avec les élèves. »

Une expérience positive qu’elle retient est le fait de s’asseoir avec un groupe d’élèves qui avait un peu plus de difficultés que les autres à compléter un travail. Elle a apprécié pouvoir faire une différence dans leur apprentissage pendant cette courte période.

Lorsque interrogée à savoir quel type d’appui elle avait reçu de l’enseignante, Catherine ajoute : « L'enseignante qui m’a accueillie était toujours présente pour m'appuyer. Je n’ai jamais eu des problèmes que je n’ai pas pu résoudre avec mes enseignantes formatrices et j’ai appris beaucoup sur comment aider les élèves sur le plan socio-émotionnel. Chaque histoire qu’elle me racontait de ses expériences en salle de classe m’a donné la chance de pouvoir avoir des repères sur certaines situations lorsqu'elles vont survenir dans ma propre classe. »

Un projet en collaboration avec le @csap.officiel !

Coup d'oeil sur les #StagesEnEnseignement

Originaire de Eastern Passage (N.-É.), Catherine D. Beauséjour est en deuxième année du baccalauréat en éducation à l’élémentaire et titulaire du baccalauréat en sciences sociales à l’Université Laurentienne.

C’est à l’hiver 2023 que Catherine a complété un stage avec les élèves de 5e année à l’École Beaux-Marais. Catherine dit avoir été très chanceuse avec son expérience de stage : « L’enseignante qui m’a pris sous ses ailes est une enseignante tellement talentueuse, avec plus de 20 ans d’expérience en salle de classe. J’avais le sentiment d’absorber de nouveaux apprentissages tous les jours. Elle m’a fait sentir que je pouvais prendre des chances et essayer des activités et que ce n’est pas la fin du monde si elles ne fonctionnent pas avec les élèves. »

Une expérience positive qu’elle retient est le fait de s’asseoir avec un groupe d’élèves qui avait un peu plus de difficultés que les autres à compléter un travail. Elle a apprécié pouvoir faire une différence dans leur apprentissage pendant cette courte période.

Lorsque interrogée à savoir quel type d’appui elle avait reçu de l’enseignante, Catherine ajoute : « L'enseignante qui m’a accueillie était toujours présente pour m'appuyer. Je n’ai jamais eu des problèmes que je n’ai pas pu résoudre avec mes enseignantes formatrices et j’ai appris beaucoup sur comment aider les élèves sur le plan socio-émotionnel. Chaque histoire qu’elle me racontait de ses expériences en salle de classe m’a donné la chance de pouvoir avoir des repères sur certaines situations lorsqu'elles vont survenir dans ma propre classe. »

Un projet en collaboration avec le @csap.officiel !